Cest d'ĂȘtre capable de satisfaire la personne qu'on aime. Cela va de lui faire plaisir Ă  la surprendre. Non pas en fonction de ce que nous, on imagine ĂȘtre le romantisme, mais plutĂŽt de ce qu Votre semaine a Ă©tĂ© tranquille ? Moi aussi, presque. J’étais Ă  la plage et j’ai mis de cĂŽtĂ© le roman que je lisais pour fureter un instant sur Twitter. J’y ai vu que HEC MontrĂ©al avait choisi de montrer une jeune femme voilĂ©e pour promouvoir une maĂźtrise conjointe avec l’AlgĂ©rie. Dans l’univers publicitaire canadien, la femme voilĂ©e est dĂ©sormais la norme lorsqu’on veut affirmer diversitĂ© et ouverture. Le gouvernement canadien le fait systĂ©matiquement. C’est au point oĂč, Ă  part le rare turban sikh, le voile musulman est la seule conviction affichĂ©e dans ces pubs. Il m’arrive de dĂ©noncer cette prime Ă  l’islam sur Twitter lorsque je la vois passer. Mais je n’avais encore jamais vu une institution quĂ©bĂ©coise francophone tomber dans ce panneau. Que des AlgĂ©riennes voilĂ©es fassent une maĂźtrise Ă  HEC, bravo. Qu’on en voie dans une photo de classe, super. Mais qu’une institution laĂŻque, scientifique, vouĂ©e Ă  l’égalitĂ© des sexes, choisisse sciemment une femme voilĂ©e pour se reprĂ©senter, non. La jeune femme n’est pas en cause. HEC l’est. Il est rĂ©prĂ©hensible qu’une institution laĂŻque passe outre au fait qu’elle ne doit normaliser dans ses pubs aucune conviction politique ou religieuse. Le facteur aggravant est que la pub est destinĂ©e Ă  l’AlgĂ©rie, oĂč l’imposition du voile par les intĂ©gristes a laissĂ© des traces. Parlez-en Ă  Leila Lesbet, enseignante et fĂ©ministe quĂ©bĂ©coise qui a quittĂ© son pays natal en 2002, lorsque les intĂ©gristes l’ont menacĂ©e de mort. Elle dĂ©nonce l’ignorance abyssale » de HEC quant Ă  l’histoire algĂ©rienne rĂ©cente. Des milliers de femmes, de jeunes filles et d’adolescentes ont Ă©tĂ© violĂ©es, tuĂ©es, Ă©gorgĂ©es, Ă©ventrĂ©es, mutilĂ©es de la façon la plus barbare qui soit, et c’est ce symbole, dont nous gardons les stigmates Ă  jamais et qui font partie de nos plus douloureux cauchemars, qui a Ă©tĂ© choisi par HEC MontrĂ©al. » Cette dĂ©cennie noire » s’est terminĂ©e en 2002, et le voile n’est pas lĂ©galement obligatoire en AlgĂ©rie. Mais il y a trois ans, dix jeunes AlgĂ©riennes se sont suicidĂ©es, ne laissant qu’un message au lieu d’une corde pour se pendre, elles avaient utilisĂ© leurs hidjabs. Cela a lancĂ© un mouvement, les prisonniĂšres du hidjab », des femmes qui affirment que la pression pour son port est omniprĂ©sente, emprisonnante. La situation est Ă©videmment complĂštement diffĂ©rente Ă  MontrĂ©al, oĂč le voile, selon une intervenante interrogĂ©e dans ces pages, peut ĂȘtre un symbole fĂ©ministe ». Je n’en doute pas. Des femmes peuvent porter le voile pour se distinguer, pour fuir l’hypersexualisation, pour faire un pied de nez Ă  l’Occident, Ă  François Legault, Ă  leur famille non pratiquante, parce qu’elles trouvent ça beau, pratique, ou simplement parce qu’elles sont dĂ©votes. Tous les cas de figure existent. Y compris celui du pĂšre montrĂ©alais d’origine algĂ©rienne reconnu coupable l’an dernier d’avoir voulu tuer ses quatre filles parce qu’elles souhaitaient s’habiller comme des QuĂ©bĂ©coises ». Ce despote domestique Ă©tait d’avis que le voile signifiait, comme le disent les imams, modestie et soumission. Bref, le voile choisi — fĂ©ministe ou religieux — et le voile contraint — y compris violemment — cohabitent Ă  MontrĂ©al. Et si on ne dit rien alors qu’on assiste Ă  la normalisation du voile dans des publicitĂ©s gouvernementales et privĂ©es, ne donnons-nous pas aux intĂ©gristes des outils supplĂ©mentaires ? Alors, bon, comme je vous le disais, j’étais en vacances et j’ai Ă©crit un tweet. Un excellent quotidien montrĂ©alais a dĂ©cidĂ© d’en faire une nouvelle. Cela m’a un peu Ă©tonnĂ©, mais pourquoi pas ? Quoi d’autre ? Ah oui, j’ai Ă©tĂ© insultĂ© par quatre plumes du quotidien La Presse. D’abord, Yves Boisvert a affirmĂ© dans un gazouillis que ma position subodore l’opportunisme politique ». Ce champion de la prĂ©somption d’innocence pense que je ne crois pas vraiment ce que je dis. Comme j’aime dĂ©battre mais pas insulter, j’ai rĂ©pondu que je lui reconnaissais le droit de choisir d’ĂȘtre mesquin ». Sa collĂšgue Rima Elkouri a eu la bonne idĂ©e de consacrer une chronique Ă  la jeune femme sur la photo de HEC ; elle est super sympathique. Rima m’a aussi mis en contradiction avec une citation de mon livre Nous de 2007 oĂč je me disais non prĂ©occupĂ© par la prĂ©sence du voile ; c’est de bonne guerre. Maniant l’ironie, Rima m’a Ă©crit Votre fĂ©minisme m’émeut. » J’ai rĂ©pondu que son absence de compassion pour les femmes victimes du voile contraint en AlgĂ©rie et Ă  MontrĂ©al me dĂ©sole ». Elle a attirĂ© mon attention sur le livre qu’elle a Ă©crit pour dĂ©noncer le voile contraint en Iran ; je l’en ai fĂ©licitĂ©e. Mais elle m’a accusĂ© d’instrumentaliser » les femmes voilĂ©es ; je n’ai pas compris en quoi je les instrumentalisais davantage qu’elle, puisqu’on Ă©crit tous les deux sur le sujet. Puis, le chroniqueur Marc Cassivi m’a aussi accusĂ© d’opportunisme » ; il ne m’a pas nommĂ©, mais a parlĂ© de s’enliser ». C’est comme un jeu de mots, voyez-vous. Le quatriĂšme est un collaborateur rĂ©gulier du grand journal de la rue Saint-Jacques Jocelyn Maclure. Homme brillant, il dirige une chaire de philosophie Ă  McGill. Lui m’a traitĂ© d’islamophobe ; je lui ai demandĂ© s’il comprenait que c’était un synonyme de raciste et qu’il qualifiait ainsi quelqu’un qui a simplement un point de vue sur la laĂŻcitĂ© diffĂ©rent du sien. Il n’a pas relevĂ©. J’ai finalement demandĂ© Ă  Rima ce qu’elle pensait de deux publicitĂ©s canadiennes rĂ©centes, dont l’une de la Commission des droits de la personne, qui montrent de façon positive des fillettes voilĂ©es. J’attends sa rĂ©ponse. Je comprends que ça demande rĂ©flexion. Tiens, j’ai une idĂ©e. Le 7 septembre se tiendra Ă  MontrĂ©al le lancement du livre Lever le voile de Yasmine Mohammed, la Canadienne forcĂ©e de porter le voile intĂ©gral par son mari et qui dirige maintenant un rĂ©seau de femmes libĂ©rĂ©es du voile contraint, y compris chez nous, Forgotten Feminists. Ce lancement serait une chouette occasion pour qu’Yves, Jocelyn et Rima viennent cĂ©lĂ©brer avec moi le courage de ces femmes et qu’on en profite pour dĂ©finir une position commune sur l’occasion de montrer des petites filles voilĂ©es dans des pubs gouvernementales. Je suis certain qu’on peut s’entendre. Marc tu peux venir aussi. jflisee Une version prĂ©cĂ©dente de ce texte contenait des informations concernant la vie privĂ©e d’interlocuteurs citĂ©s. Nous les avons retirĂ©es. À voir en vidĂ©o
LapremiĂšre chose Ă  faire lorsqu’on prĂ©voit de choisir son dressing, c’est de faire l’inventaire de tout ce qu’on souhaite y ranger.ProcĂ©dez par catĂ©gories de vĂȘtements pour dĂ©terminer quelle taille de penderie est nĂ©cessaire (et quelle hauteur, diffĂ©rente pour les robes, les manteaux et les chemises) et de combien d’étagĂšres ou de tiroirs vous avez besoin.
Le souci de soi a toujours poussĂ© l'homme Ă  dĂ©passer des limites qu'il s'Ă©tait lui-mĂȘme fixĂ©es. Pour avancer, Ă©voluer vers un Ă©tat sans cesse meilleur, faire progresser l'humanitĂ© ou soi mĂȘme. Ainsi nous pensons intrinsĂšquement que nous pouvons devenir autre chose que ce que nous sommes actuellement, que nous pouvons changer des Ă©tats de notre ĂȘtre d'aprĂšs notre seule volontĂ©, que nous pouvons choisir ce que nous sommes. Cependant si nous sommes dĂ©jĂ  quelque chose, comment pouvons nous affirmer que nous pouvons ĂȘtre autre? L'ĂȘtre est permanent de par sa nature selon ParmĂ©nide, nous ne pouvons le changer ou mĂȘme le dĂ©truire, nous ne pouvons en crĂ©er de nouveau car la crĂ©ation impliquerait un non ĂȘtre antĂ©rieur et cela est impossible. D'autre part la question du choix se pose Ă  nous. Le choix est la facultĂ© de la conscience Ă  opter pour une action entre plusieurs autres, ce choix est propre Ă  l'homme. C'est par cette libertĂ© que nous pouvons modifier notre environnement, le choix est suivi de l'action qui met en place ce que la conscience a choisi. Cependant, choisir l'ĂȘtre ne signifie t il pas possĂ©der plusieurs possibilitĂ©s sur l'Ă©tat de son propre ĂȘtre ? Or l'ĂȘtre n'est pas par dĂ©finition ce qui est immuable, ce qui est et ce qui ne peut pas ne pas ĂȘtre? Comment l'homme pourrait-il envisager de modifier ce qui doit rester identique? Nous sommes pourtant tous conscients de notre Ă©volution Ă  travers le temps, des consĂ©quences de nos actes sur notre personne, la maturitĂ© que l'homme acquiert avec l'Ăąge, le changement de classe social, nos bouleversements physiques, il y a donc clairement quelque chose en l'homme qui change que ce soit dans sa propre vie ou tout au long des gĂ©nĂ©rations. L'homme Ă©volue et il choisit d'Ă©voluer par ses progrĂšs. Comment peut-on alors qualifier ces changements, si l'ĂȘtre humain change et est supposĂ© rester identique? Bien que l'homme prĂ©historique soit diffĂ©rent de l'homme contemporain on peut remarquer dendrites diffĂ©rences psychologique et physique, idem pour l'enfant et l'adulte? Pourtant toutes ces personnes portent toujours le qualificatif d'ĂȘtre humain. Pour Sartre, nous sommes responsables de ce que nous sommes par nos actes, par nos choix, l'homme a la possibilitĂ© de choisir son Ă©tat futur grĂące Ă  sa libertĂ© de choisir et sa facultĂ© d'anticipation. Cependant, il faut envisager qu'on ne peut changer notre ĂȘtre immuable, mais on peut modifier ce que l'on est en tant qu'Ă©tant. Il faudra donc envisager cette dualitĂ© de l'homme et les limites de sa libertĂ© en tant qu'ĂȘtre immuable commun Ă  tous les hommes et en tant qu'Ă©tant concret dans une rĂ©alitĂ© particuliĂšre sur lequel lhomme peut exercer sa libertĂ©. Notre identitĂ© personnelle, ou "celui que l'on est", est-elle naturelle ou biologique ? Notre ĂȘtre est-il inscrit dans nos gĂšnes ? Ou se construit-on par la force de notre volontĂ©, par toutes nos expĂ©riences, et par notre libertĂ©, en toute conscience ? Celui que je suis n'existe pas indĂ©pendamment de l'image que l'autre me renvoie de moi-mĂȘme ; bien plus, pour que j'arrive Ă  une connaissance de moi-mĂȘme, il faut nĂ©cessairement que j'emprunte le point de vue d'autrui problĂšme de la conscience de soi. En quel sens puis-je choisir ce que je vois dans le regard d'autrui ? Ou en quel sens autrui ne me reflĂšte que ce que j'ai envie d'ĂȘtre ? Ou ce que je suis ne dĂ©pend-il que de la volontĂ© d'autrui ? Qu'est-ce que ce "celui que l'on est" ? "Celui" qu'on est, ce n'est pas la mĂȘme chose dĂ©jĂ  que "ce" qu'on est. "Ce" que je suis semble dĂ©pendre davantage de l'innĂ©, d'une identitĂ© de naissance. Alors que "celui que je suis" reprĂ©sente davantage "celui que j'ai voulu ĂȘtre" Ă  partir de ce que j'Ă©tais. Ainsi, nos choix, de carriĂšre, nos goĂ»ts, ce qui nous diffĂ©rencie des autres, peuvent-ils ĂȘtre l'objet d'un choix et sont-ils inscrits dans notre nature ? Qu'est-ce qui prĂ©vaut entre les deux ? Et peut-on toujours choisir ce que l'on veut ĂȘtre ? N'est-on pas ce que la sociĂ©tĂ©, la vie, les alĂ©as, ont fait de nous ? Quelle est la place de la libertĂ©, du choix ? Il s'agit moins d'une dĂ©finition positive de qui je suis, que de dĂ©finir ce qui me distingue, ce qui fait que je suis celui-ci et non celui-lĂ . Est-ce que je choisis d'ĂȘtre ce qui me distingue, ce qui fait que je suis celui-ci parmi les gens et pas celui-lĂ  ? RĂ©fĂ©rence utile Sartre, dans L'existentialisme est un humanisme, explique ce qu'il faut entendre par "se choisir". totale de son existence. Et, quand nous disons que l'homme est responsable de lui-mĂȘme, nous ne voulons pas direque l'homme est responsable de sa stricte individualitĂ©, mais qu'il est responsable de tous les hommes. Il y a deuxsens au mot subjectivisme, et nos adversaires jouent sur ces deux sens. Subjectivisme veut dire d'une part choix dusujet individuel par lui-mĂȘme, et, d'autre part, impossibilitĂ© pour l'homme de dĂ©passer la subjectivitĂ© humaine. C'estle second sens qui est le sens profond de l'existentialisme. Quand nous disons que l'homme se choisit, nousentendons que chacun d'entre nous se choisit, mais par-lĂ  nous voulons dire aussi qu'en se choisissant il choisittous les hommes. En effet, il n'est pas un de nos actes qui, en crĂ©ant l'homme que nous voulons ĂȘtre, ne crĂ©e enmĂȘme temps une image de l'homme tel que nous estimons qu'il doit ĂȘtre. Choisir d'ĂȘtre ceci ou cela, c'est affirmer enmĂȘme temps la valeur de ce que nous choisissons, car nous ne pouvons jamais choisir le mal ; ce que nouschoisissons, c'est toujours le bien, et rien ne peut ĂȘtre bon pour nous sans l'ĂȘtre pour tous. Si l'existence, d'autrepart, prĂ©cĂšde l'essence et que nous voulions exister en mĂȘme temps que nous façonnions notre image, cette imageest valable pour tous et pour notre Ă©poque tout entiĂšre. Ainsi, notre responsabilitĂ© est beaucoup plus grande quenous pourrions le supposer, car elle engage l'humanitĂ© entiĂšre. Bergson Radicale est la diffĂ©rence entre la conscience de l'animal, mĂȘme le plus intelligent, et la conscience humaine. Car laconscience correspond exactement Ă  la puissance de choix dont l'ĂȘtre vivant dispose ; elle est coextensive Ă  lafrange d'action possible qui entoure l'action rĂ©elle conscience est synonyme d'invention et de libertĂ©. Or, chezl'animal, l'invention n'est jamais qu'une variation sur le thĂšme de la routine. EnfermĂ© dans les habitudes de l'espĂšce,il arrivera sans doute Ă  les Ă©largir par son initiative individuelle ; mais il n'Ă©chappe Ă  l'automatisme que pour uninstant, juste le temps de crĂ©er un automatisme nouveau les portes de sa prison se referment aussitĂŽt ouvertes ;en tirant sur sa chaĂźne il ne rĂ©ussit qu'Ă  l'allonger. Avec l'homme, la conscience brise la chaĂźne. Chez l'homme, etchez l'homme seulement, elle se libĂšre. Aristote Le choix n'est certainement pas la mĂȘme chose que le souhait, bien qu'il en soit visiblement fort voisin. Il n'y a pasde choix, en effet, des choses impossibles, et si on prĂ©tendait faire porter son choix sur elles on passerait pourinsensĂ© ; au contraire, il peut y avoir souhait des choses impossibles, par exemple de l'immortalitĂ©. D'autre part, lesouhait peut porter sur des choses qu'on ne saurait d'aucune maniĂšre mener Ă  bonne fin par soi-mĂȘme, par exemplefaire que tel acteur ou tel athlĂšte remporte la victoire ; au contraire, le choix ne s'exerce jamais sur de pareilleschoses, mais seulement sur celles qu'on pense pouvoir produire par ses propres moyens. En outre, le souhait porteplutĂŽt sur la fin, et le choix sur les moyens pour parvenir Ă  la fin par exemple, nous souhaitons ĂȘtre en bonnesantĂ©, mais nous choisissons les moyens qui nous feront ĂȘtre en bonne santĂ© ; nous pouvons dire encore que noussouhaitons d'ĂȘtre heureux, mais il est inexact de dire que nous choisissons de l'ĂȘtre car, d'une façon gĂ©nĂ©rale, lechoix porte, selon toute apparence, sur les choses qui dĂ©pendent de nous.. » Le monde est iniquitĂ© ; si tu l’acceptes, tu es complice, si tu le changes, tu es bourreau. » – jean-paul sartre By Angel ‱ citation jean-paul sartre , citation monde ‱ 0 ‱ Tags: Jean-Paul Sartre , monde 13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 1855 Tous les hommes souhaitent ĂȘtre libres. Du moins peut-on constater, au cours de l’histoire, la permanence d’une telle aspiration. Mais qu’est-ce exactement que cette libertĂ© ? Nous avons l’impression d’ĂȘtre libres lorsque nous n’éprouvons aucune contrainte, lorsque nous parvenons Ă  accomplir ce que nous voulons, ce que nous dĂ©sirons. Mais dĂ©jĂ  un doute survient nous pouvons Ă©prouver un dĂ©sir et agir selon ce dĂ©sir sans rencontrer d’obstacle extĂ©rieur, puis rĂ©aliser aprĂšs coup que ce dĂ©sir s’est imposĂ© Ă  nous, qu’il a nous conduit Ă  un comportement que nous n’avons pas vraiment voulu. Ce genre d’expĂ©riences nous conduit Ă  mieux dĂ©finir la libertĂ© elle rĂ©siderait plutĂŽt dans le pouvoir de choisir, dans notre capacitĂ© d’ĂȘtre l’auteur conscient et volontaire de nos actes, sans nous laisser pousser par des Ă©tats Ă©motionnels. Mais cela suffit-il Ă  dĂ©finir la libertĂ© ? Sommes-nous d’ailleurs capables d’un tel pouvoir, que l’on appelle traditionnellement le libre arbitre ? Si nous considĂ©rons notre capacitĂ© de rĂ©flexion, nous sommes enclins Ă  rĂ©pondre positivement Ă  cette derniĂšre question. Mais la rĂ©flexion ne peut-elle ĂȘtre dĂ©terminĂ©e par des facteurs qui la poussent vers telle dĂ©cision ? Ne faut-il pas, d’autre part, tenir compte des rĂ©alitĂ©s extĂ©rieures afin de donner Ă  la notion de libertĂ© un rĂ©el contenu ? Il semble tout d’abord Ă©vident que nous possĂ©dions ce pouvoir de choisir qui paraĂźt ĂȘtre une dĂ©finition suffisante de la libertĂ©. En effet, Ă  la diffĂ©rence des autres animaux en mettant Ă  part le cas des singes les plus proches de l’ĂȘtre humain, l’homme possĂšde non seulement une conscience immĂ©diate mais aussi une conscience rĂ©flĂ©chie. Comment diffĂ©rencier ces deux formes de conscience ? La conscience immĂ©diate regroupe l’ensemble des Ă©tats psychiques qui s’imposent spontanĂ©ment Ă  nous les sensations et les Ă©motions. Lorsque nous avons les yeux ouverts, nous avons des sensations visuelles, que nous le voulions ou non. De mĂȘme, nous sommes toujours dans un certain Ă©tat affectif nous sommes plus ou moins en forme, nous ressentons des Ă©motions joie, colĂšre, tristesse
, nous Ă©prouvons des dĂ©sirs faim, soif, repos
. Il semble difficile de dĂ©nier aux animaux, du moins Ă  bon nombre d’entre eux, des Ă©tats affectifs comparables. Mais alors que les animaux sont entraĂźnĂ©s par leurs Ă©tats affectifs, notamment les Ă©motions et les dĂ©sirs, l’homme est capable de prendre du recul par rapport Ă  ceux-ci. Il ne se contente pas de vivre immĂ©diatement ses affects, il en prend conscience, il les juge, il peut s’opposer Ă©ventuellement Ă  eux. C’est ce l’on peut appeler la conscience rĂ©flĂ©chie ou rĂ©flexive. La rĂ©flexion permet aussi de prendre conscience de soi-mĂȘme au lieu d’ĂȘtre simplement un flux de sensations et d’émotions. C’est ainsi que le bĂ©bĂ© humain devient capable, vers18 mois de reconnaĂźtre son image dans le miroir. Plus tard, vers l’ñge de trois ans, l’enfant utilisera pour la premiĂšre fois le pronom personnel je ». C’est cette rĂ©flexion qui rend possible, avec la conscience de soi, la libertĂ©. Car comment parler de libertĂ© lĂ  oĂč n’existe qu’un enchaĂźnement nĂ©cessaire ? L’animal reçoit des sensations, ces sensations dĂ©clenchent des dĂ©sirs qui sont biologiquement inscrits dans sa nature, et enfin ces dĂ©sirs dĂ©bouchent sur des comportements prĂ©cis. C’est ce que l’on appelle, en utilisant ce terme dans le sens strict que lui donnent les biologistes, des instincts. L’animal n’est pas libre d’adopter tel ou tel comportement, il est contraint de suivre son instinct. L’homme, au contraire, peut interposer entre le dĂ©sir et le comportement un acte de rĂ©flexion. Il se rend compte de la situation, du dĂ©sir qui le pousse, et il peut arrĂȘter ou laisser passer le comportement qui tendait Ă  suivre. Parfois il est mĂȘme devant des situations qui ne s’accompagnent d’aucune tendance Ă  un comportement bien prĂ©cis comment choisir sa profession, ou le meilleur chemin pour se rendre Ă  tel endroit, ou la meilleure mĂ©thode pour rĂ©soudre un problĂšme scientifique. Dans tous ces cas, la rĂ©flexion intervient, ou peut intervenir. Nous disons peut intervenir » car nous voulons rĂ©pondre par avance Ă  une objection possible. On nous dira en effet que trĂšs souvent, la rĂ©flexion n’intervient pas et que, de fait, nous ne rĂ©flĂ©chissons pas. En admettant donc que la libertĂ© consiste dans la capacitĂ© de rĂ©flĂ©chir et donc d’avoir une possibilitĂ© de choix, il faudrait admettre que nous ne soyons libres que par intermittence, lorsque nous rĂ©flĂ©chissons. De lĂ  Ă  estimer que ce pouvoir de rĂ©flexion n’intervient que de façon alĂ©atoire et finalement involontaire, il n’y a pas loin. Mais il est facile de voir que cette objection ne tient pas vraiment. Car mĂȘme si nous n’avons pas rĂ©flĂ©chi, nous Ă©tions libres de rĂ©flĂ©chir ou pas. Nous aurions pu rĂ©flĂ©chir. Sinon, il faudrait dire que nous ne sommes responsables que des comportements pour lesquels nous avons pris un temps de rĂ©flexion. Or il y aurait lĂ  un alibi un peu facile pour tenter d’excuser nombre de nos actes. Il suffirait de dire que nous n’avons pas rĂ©flĂ©chi ». Mais comme le montre trĂšs bien Saint Thomas d’Aquin dans sa Somme thĂ©ologique », nous sommes libres dans la mesure ou notre comportement n’était pas absolument nĂ©cessaire, dans la mesure donc oĂč nous avions le choix de faire ou de ne pas faire. La preuve en est que nous considĂ©rons communĂ©ment le comportement humain comme susceptible de varier selon les conseils, les menaces, les encouragements et les rĂ©compenses que les sujets reçoivent. S’il peut varier, c’est qu’il n’est pas strictement nĂ©cessaire. S’il n’est pas nĂ©cessaire c’est qu’il peut s’orienter de façon diffĂ©rente. Ces diffĂ©rentes façons de s’orienter, c’est ce que l’on appelle des choix. Si donc nous n’exerçons pas notre pouvoir de choisir, si nous nous laissons emporter par l’état affectif du moment, nous sommes tout de mĂȘme responsables de nos agissements car nous avions le choix entre rĂ©flĂ©chir et ne pas rĂ©flĂ©chir. Certes ce pouvoir de rĂ©flexion a besoin d’ĂȘtre cultivĂ© pour pouvoir s’exercer pleinement. D’abord dans la petite enfance, par l’habitude que prend l’enfant d’opposer Ă  ses impulsions, qui ne sont pas toutes positives, la crainte qu’il Ă©prouve de la dĂ©sapprobation de ses parents. C’est grĂące d’abord Ă  cette volontĂ© des parents que l’enfant pourra s’opposer au pouvoir de ces Ă©tats affectifs et ainsi acquĂ©rir la possibilitĂ© de choisir. Faute de cette Ă©ducation, il ne dĂ©veloppera pas sa capacitĂ© de rĂ©flexion et donc sa libertĂ©. Mais ce dĂ©veloppement doit se poursuivre toute la vie car la dignitĂ© de l’homme rĂ©side dans l’effort constant qu’il doit faire pour assumer le plus pleinement possible sa libertĂ©. On doit cependant concĂ©der que le choix est parfois impossible, non pour des raisons extĂ©rieures, ce que nous examinerons plus bas, mais pour des raisons intĂ©rieures. C’est ce que l’on appelle couramment la folie. Le fou, l’aliĂ©nĂ© celui qui ne s’appartient plus, c’est celui qui n’a plus le choix. Il ne rĂ©alise plus, comme on dit, sa conscience rĂ©flĂ©chie ne fonctionne plus, ou bien elle fonctionne de façon totalement unilatĂ©rale, sans pouvoir se rendre compte de la situation rĂ©elle. Notons d’ailleurs que notre conception contemporaine de la justice admet que dans ce cas Ă  condition bien sĂ»r qu’il soit dĂ»ment constatĂ© par des personnes compĂ©tentes, il n’y a mĂȘme pas lieu de juger les actes criminels qui pourraient en dĂ©couler. On ne juge pas quelqu’un qui n’avait pas le choix, qui ne pouvait agir autrement. C’est donc bien la preuve que nous considĂ©rons que la responsabilitĂ© suppose la libertĂ© et que celle-ci rĂ©side dans la capacitĂ© de choisir. Etre responsable, c’est d’ailleurs ĂȘtre en mesure de rĂ©pondre Ă  des questions portant sur notre comportement, ĂȘtre capable de justifier ses choix. On doit aussi admettre, dans la ligne de notre propos prĂ©cĂ©dent, que la libertĂ© comporte des degrĂ©s. Un Ă©tat Ă©motionnel intense et imprĂ©visible une colĂšre soudaine par exemple peut affaiblir notre capacitĂ© de choix. Nous sommes alors moins libres que ce que nous aurions Ă©tĂ© si nous avions eu le temps de calmer notre humeur et de peser toutes les consĂ©quences de nos actes. C’est pourquoi la conception de la justice qui prĂ©vaut aujourd’hui fait la diffĂ©rence entre l’acte dĂ©lictueux commis dans un moment d’excitation et celui qui suppose une longue prĂ©paration. La responsabilitĂ© pĂ©nale est proportionnĂ©e Ă  la capacitĂ© effective de rĂ©flexion. Il paraĂźt donc acquis que nous possĂ©dons cette capacitĂ© et que celle-ci s’identifie Ă  la libertĂ© elle-mĂȘme. Mais nous avons laissĂ© pour l’instant de cĂŽtĂ© des objections qui pourraient nous amener Ă  reconsidĂ©rer notre argumentation. Tout d’abord, suffit-il d’avoir le choix pour ĂȘtre libre ? Ne faut-il pas faire intervenir des conditions extĂ©rieures ? Admettons que je sois devant une situation bien prĂ©cise et que je n’ai le choix qu’entre deux possibilitĂ©s, A et B, alors que mon dĂ©sir premier me portait plutĂŽt vers une option, appelons-lĂ  C, qui se trouve exclue des choix possibles. La vĂ©ritable libertĂ© ne consisterait-elle pas plutĂŽt Ă  pouvoir choisir l’impossible ? Cette question n’est pas seulement thĂ©orique, elle a des rĂ©percussions Ă©minemment pratiques. Mettons que je sois dans un pays oĂč la libertĂ© d’expression n’existe pas. L’Etat interdit la diffusion d’idĂ©es critiques. Il y a nĂ©anmoins deux journaux autorisĂ©s Ă  paraĂźtre mais tous les deux contiennent Ă  peu prĂšs les mĂȘmes opinions. Faut-il que je me considĂšre comme libre parce que j’ai le choix entre deux journaux ou que j’estime que la vĂ©ritable libertĂ© serait de pouvoir lire un journal d’opposition ? Dans un cas, je me considĂšre comme libre et je me contente de mon sort ; dans l’autre, j’éprouve la contrainte de la censure et je peux faire le projet d’y mettre fin. On pourrait multiplier les exemples mais l’essentiel est de comprendre que ce que nous demandons Ă  la notion de libertĂ©, c’est d’inclure, en plus de la capacitĂ© de choisir, qui est inscrite dans notre subjectivitĂ©, l’existence rĂ©elle d’un certain nombre de possibilitĂ©s. Sans cela nous aurions l’impression d’un choix forcĂ© », qui ne prend pas en compte notre vĂ©ritable aspiration. Ensuite, nous avons dit que le choix supposait que diffĂ©rentes options soient envisageables, qu’aucune ne soit nĂ©cessaire. Mais cela ne heurte-t-il pas le principe du dĂ©terminisme ? Rappelons que ce principe Ă©nonce que tout Ă©vĂ©nement a une cause et que rien n’existe sans avoir Ă©tĂ© provoquĂ© par l’ensemble de ce qui prĂ©cĂšde. Ce principe est l’application du principe de raison rien ne se produit sans raison, c’est-Ă -dire sans que des causes bien prĂ©cises ne soient rĂ©unies. Si nous appliquons ce principe aux comportements humains, nous devons reconnaĂźtre qu’un choix ne peut jamais ĂȘtre arbitraire, il est le rĂ©sultat de ce qui prĂ©cĂšde. Mais qu’est-ce qui prĂ©cĂšde ici ? L’état de l’individu tel qu’il rĂ©sulte de l’interaction entre les Ă©vĂ©nements qu’il a vĂ©cus et sa nature propre. Comment nier que ce que nous sommes, notre tempĂ©rament , nos capacitĂ©s intellectuelles et psychologiques, et ce que nous avons accumulĂ© comme expĂ©riences, mĂȘme sous une forme inconsciente habitudes, prĂ©jugĂ©s
, ne conditionnent nos choix ? La preuve en est d’ailleurs que lorsque nous avons Ă  prĂ©voir le comportement de quelqu’un que nous connaissons bien, nous n’avons pas de peine Ă  savoir que dans telles circonstances, il agira de telle façon. Et si nous trompons, nous ne mettons pas en cause notre conviction que ce comportement Ă©tait prĂ©visible, nous pensons plutĂŽt qu’un Ă©lĂ©ment qui aurait pu nous permettre de le prĂ©voir nous a Ă©chappĂ©. Mais si le choix est toujours dĂ©terminĂ©, la libertĂ© ne paraĂźt pas pouvoir ĂȘtre dĂ©finie par la possibilitĂ© de choisir. Ou bien la libertĂ© n’est qu’une illusion ou bien il faut la dĂ©finir simplement comme la possibilitĂ© de rĂ©aliser certaines de nos dĂ©cisions. Dans ce dernier cas, elle se rĂ©duirait Ă  l’absence relative d’obstacles extĂ©rieurs. Je serais libre lorsque rien d’extĂ©rieur ne viendrait empĂȘcher la rĂ©alisation de ma volontĂ©, mĂȘme si celle-ci est dĂ©terminĂ©e Ă  ĂȘtre ce qu’elle est par tout un ensemble de conditions. Ces deux objections semblent renverser notre rĂ©ponse initiale. Il faudrait dĂ©finir la libertĂ©, si toutefois nous tenons Ă  conserver ce terme, comme la rencontre entre notre volontĂ©, ou nos dĂ©sirs, et une situation extĂ©rieure favorable. Comme nous ne choisissons ni nos dĂ©sirs ni l’ensemble des situations extĂ©rieures, la libertĂ© n’aurait rien Ă  faire avec le choix sinon de façon tout Ă  fait illusoire nous croyons choisir, mais ce choix n’en est pas vraiment un. Lorsque nous Ă©prouvons un sentiment de libertĂ©, nous ne faisons que vivre la conjonction entre ce que nous voulons » ce qui est en rĂ©alitĂ© dĂ©terminĂ© par notre nature et notre passĂ© et l’état du monde extĂ©rieur Ă  un moment donnĂ© lui-mĂȘme dĂ©terminĂ© par son propre fonctionnement. Peut-ĂȘtre mĂȘme ce choix est-il d’autant plus illusoire que nous intĂ©grons plus ou moins inconsciemment les diffĂ©rentes possibilitĂ©s rĂ©elles et que nous filtrons nos dĂ©sirs en fonction de ce que nous avons admis comme possible. Ainsi nous croyons avoir choisi telle profession et si nous parvenons Ă  notre objectif, nous pensons que nous avons Ă©tĂ© libres. Mais l’objectif lui-mĂȘme, d'oĂč vient-il ? Cette objection nous amĂšne Ă  reprendre notre examen si nous voulons maintenir notre hypothĂšse initiale et dĂ©finir la libertĂ© par le pouvoir de choisir, il nous faut rĂ©futer le dĂ©terminisme en tant que celui-ci s’appliquerait aux comportements humains et inclurait la rĂ©flexion elle-mĂȘme. Or nous avons vu que pour appliquer le dĂ©terminisme aux comportements humains, il fallait faire deux suppositions d’abord que nous avions une nature bien prĂ©cise, ensuite que cette nature subit l’influence des Ă©vĂ©nements passĂ©s de telle sorte que le choix que nous sommes amenĂ©s Ă  faire dĂ©coule de ce passĂ©. Mais ces deux suppositions sont tout Ă  fait contestables. Commençons par la seconde nous subirions l’influence de notre passĂ©. Certes il est toujours possible de trouver dans le passĂ© de quelqu’un des Ă©lĂ©ments qui sont censĂ©s expliquer le prĂ©sent. Prenons un exemple qu’évoque Sartre dans L’Etre et le nĂ©ant ». Un homme de trente ans dĂ©cide de se convertir. Il se souvient alors que dans son adolescence il s’était posĂ© des questions sur la religion et sur Dieu. Aujourd’hui, Ă  trente ans, il dĂ©cĂšle dans ce passĂ© les signes avant-coureurs de sa conversion. Il voit dans son passĂ© Ă  la fois la trace d’une force » mystĂ©rieuse qui le destinait Ă  se tourner vers la foi religieuse et une sorte de prĂ©paration psychologique Ă  la conversion qui s’impose Ă  lui. Mais imaginons, ce qui est trĂšs facile car le cas peut tout aussi bien se prĂ©senter, que le mĂȘme homme, Ă  trente ans, ne se soit pas converti et qu’il tombe par hasard sur un journal intime oĂč il avait notĂ© ses rĂ©flexions d’adolescent. Il n’y verrait plus alors que la trace d’états affectifs sans importance, simple effet psychologiques des modifications hormonales de la pubertĂ©. Qu’est-ce qui fait que telle interprĂ©tation sera privilĂ©giĂ©e ? L’orientation actuelle de l’individu, son choix prĂ©sent qui est toujours une certaine façon de se voir dans le futur, ce que Sartre appelle le projet ». C’est donc par une sorte d’illusion rĂ©trospective que nous voyons dans le passĂ© les causes » de notre choix prĂ©sent. En rĂ©alitĂ©, c’est tout le contraire c’est le futur que nous aspirons Ă  ĂȘtre qui Ă©claire le passĂ© et y rĂ©vĂšle des signes qui ne sont finalement que les effets de notre choix actuel. La preuve en est que des individus ayant Ă  peu prĂšs le mĂȘme passĂ© vont se comporter de façon tout Ă  fait diffĂ©rente dans le prĂ©sent. Le passĂ© n’a donc aucune causalitĂ© propre. La conscience est toujours capable d’éclairer son vĂ©cu passĂ© de diverses maniĂšres. C’est dire qu’il n’ y a pas de dĂ©terminisme rĂ©el en ce qui concerne les Ă©tats de la conscience. Il y a toujours une possibilitĂ© de rupture dans la mesure oĂč le projet actuel peut changer. Certes on ne peut nier le passĂ© dans le sens oĂč on ne peut faire que ce qui a Ă©tĂ© n’ait pas Ă©tĂ©. Mais la conscience choisit le sens qu’elle entend donner Ă  son passĂ©. Aussi celui qui prĂ©tend ne pas pouvoir changer en dĂ©clarant que son passĂ© le condamne Ă  continuer d’ĂȘtre ce qu’il a Ă©tĂ© fait preuve de mauvaise foi. Il refuse d’admettre sa libertĂ©. Il prĂ©fĂšre se penser comme une chose » plutĂŽt que de reconnaĂźtre qu’il est une pure libertĂ© de choix. Et sans doute cette libertĂ© de choix est-elle difficile Ă  assumer, la conscience s’angoisse de devoir choisir, de ne pouvoir faire autrement que de choisir. Elle peut prĂ©fĂ©rer alors se penser comme dĂ©terminĂ©e Ă  ĂȘtre ce qu’elle est. Ce qui nous amĂšne Ă  examiner la premiĂšre des prĂ©suppositions Ă  la base du dĂ©terminisme psychologique. Il s’agit de l’attribution Ă  l’ĂȘtre humain d’une nature dĂ©terminĂ©e. Bien sĂ»r on admettra qu’il y a plusieurs types d’ĂȘtres humains et que, si on pousse l’examen assez loin, on dĂ©couvrirait en chacun une nature individuelle, une essence qui lui est propre. C’est cette nature qui subirait les effets de l’expĂ©rience vĂ©cue, de telle sorte qu’elle se modifierait plus ou moins selon que certains aspects de cette nature seraient renforcĂ©s ou inhibĂ©s par l’expĂ©rience. Mais si l’on se garde de transformer en tendances naturelles » ce qui n’est qu’un choix individuel, que reste-t-il de cette prĂ©tendue nature » ? En rĂ©alitĂ© la conscience est toujours une certaine façon de choisir, d’éclairer une situation donnĂ©e. L’essence de la conscience rĂ©side dans ce pouvoir de transformer en pur regard ce qui serait restĂ© sans elle dans une sorte d’opacitĂ© inerte. Ce que Sartre exprime en utilisant les termes de pour soi » et d’ en soi ». Le pour soi, c’est la conscience qui existe pour elle, qui se dĂ©finit par cette position d’ĂȘtre sachant » qu’il existe. L’ en soi », c’est ce qu’il faut poser comme Ă©tant au-delĂ  de la conscience, ce qu’elle n’a pas inventĂ© mais qu’elle rencontre et qu’elle va transformer en objet pour elle. Cette opĂ©ration, Sartre l’appelle nĂ©antisation ». Ce nĂ©ologisme ne renvoie pas Ă  un pouvoir de destruction ou d’annihilation mais Ă  la suppression de l’indĂ©pendance de l’ en soi », Ă  sa transformation en ce nĂ©ant » d’ĂȘtre qu’est la conscience. Car si la conscience Ă©tait un ĂȘtre, un Ă©tat », elle ne serait pas conscience, elle n’existerait pas comme conscience. Le mot conscience ne peut s’appliquer qu’à un ĂȘtre qui n’est pas ce qu’il est » et est ce qu’il n’est pas ». Si la conscience Ă©tait ce dont elle est conscience, elle s’identifierait avec ce qu’elle est et donc ne pourrait prendre le recul indispensable pour ĂȘtre ce regard qu’elle jette sur les choses. En ce sens la conscience est un nĂ©ant » elle n’est rien de dĂ©terminĂ© puisque la dĂ©termination exclut la distance qui permet le regard. Mais elle est aussi ce qu’elle n’est pas elle est cet objet sur lequel elle prend une certaine perspective. Car si elle ne l’était pas elle ne serait conscience de rien, ce qui est impossible. Ce discours sur la conscience peut paraĂźtre excessivement paradoxal mais il est nĂ©cessaire si l’on veut Ă©chapper Ă  l’illusion de la substantialisation de la conscience. L’homme n’est rien de dĂ©terminĂ© parce qu’il n’y a aucune substance » identique Ă  elle-mĂȘme qui perdurerait sous » les diffĂ©rents choix que fait l’individu. La nature mĂȘme de la conscience exclut cette façon de la concevoir. Il nous faut donc refuser de penser la psychologie comme une sorte de typologie des tendances psychiques » qui seraient Ă  l’Ɠuvre dans les individus. Prenons un exemple. Si Paul est timide, ce n’est pas parce qu’il y a en lui une sorte de tendance plus ou moins innĂ©e Ă  la timiditĂ©. Sa timiditĂ© n’est pas autre chose qu’une certaine façon pour sa conscience d’éclairer les situations qu’elle rencontre. La timiditĂ© est donc un choix, une façon d’ĂȘtre au monde. Le timide voit dans le regard des autres un jugement, une dĂ©sapprobation voire une condamnation. Il s’éprouve comme honteux devant un regard qui le scrute et le jauge. Comment pourrait-on ĂȘtre timide de nature puisque la timiditĂ© suppose des expĂ©riences concrĂštes et n’existe pas sans elles ? On ne croira pas non plus que ce soient une sĂ©rie d’expĂ©riences nĂ©gatives qui ont rendu Paul timide. D’autres ont certainement vĂ©cu des expĂ©riences de dĂ©valorisation sans opter pour la timiditĂ©. Pour comprendre la timiditĂ©, il faudrait la ressaisir comme un projet fondamental, une façon de choisir son ĂȘtre. Mais alors comment peut-on expliquer que le timide se sente victime de sa timiditĂ© ? Comment rendre compte de la souffrance que lui cause ses inhibitions ? S’il a choisi d’ĂȘtre timide, comment expliquer qu’il se sente prisonnier de son choix et qu’il ait l’impression de ne pas en avoir d’autres ? Ces questions postulent toutes que nous pourrions avoir n’importe quel choix et que nous pourrions opter brutalement pour un choix totalement diffĂ©rent de celui qui a nous a animĂ© pendant une longue pĂ©riode. Il est vrai que l’on trouve parfois chez Sartre des formules qui tendraient Ă  donner cette impression de facilitĂ© extrĂȘme et de lĂ©gĂšretĂ© » du choix. Mais il faut bien comprendre que si nous avons le choix, nous ne l’avons que par rapport Ă  certaines situations et en fonction de ce que nous pouvons en percevoir. Un aveugle n’a pas la possibilitĂ© de faire le choix de voir les couleurs. Un timide ne voit sans doute pas la possibilitĂ© concrĂšte de ne plus l’ĂȘtre. Une chose est d’envisager intellectuellement une possibilitĂ© , une autre est de s’engager concrĂštement dans un projet effectif. Un enfant exposĂ© aux Ă©motions agressives de ses parents n’a pas le choix d’en voir d’autres. Pourrait-il faire le choix de l’amour si cette Ă©motion n’a jamais pu se concrĂ©tiser dans les situations qu’il a dĂ» vivre ? On se rĂ©fĂšrera ici Ă  l’Ɠuvre du psychanalyste Bruno Bettelheim et tout particuliĂšrement au traitement, entrepris sous sa direction, d’une enfant autiste appelĂ©e Marcia relatĂ© dans La forteresse vide » et Un autre regard sur la folie ». Bettelheim montre bien que le traitement qu’il propose consiste avant tout Ă  changer suffisamment la situation globale dans laquelle vit le malade, notamment sur le plan des relations affectives, pour que celui-ci puisse effectuer d’autres choix, et dĂ©cider de privilĂ©gier la relation avec autrui plutĂŽt que le repli sur soi. Il montre aussi que ce changement doit ĂȘtre profond, toucher tous les aspects de la situation au lieu d’en rester au niveau de la formulation de bonnes intentions ». On comprend alors que l’on puisse prĂ©voir le comportement de quelqu’un sans que cela implique qu’il soit poussĂ© » par des forces qu’il ne ferait que subir passivement. La prĂ©vision s’appuie en effet sur la comprĂ©hension que nous pouvons avoir de son projet. Sachant comment il se pro-jette » dans la vie, nous pouvons faire certaines hypothĂšses sur l’orientation qu’il prendra face Ă  telle ou telle situation. Mais notre explication rend compte aussi de la surprise que nous Ă©prouvons parfois et qui peut trĂšs bien provenir non de notre ignorance de certains Ă©lĂ©ments de la situation mais d’un changement du projet lui-mĂȘme. On ne dira pas que c’est le changement de la situation qui cause le changement du projet, mais que ces deux aspects sont nĂ©cessairement imbriquĂ©s. La situation ne serait rien s’il n’y avait une conscience pour l’éclairer, et le projet ne serait qu’une vellĂ©itĂ© s’il ne s’incarnait dans une situation concrĂšte. Si nous pouvons admettre que la libertĂ© soit essentiellement la capacitĂ© de choisir, ce n’est pas pour en faire une sorte d’absolu qui serait indiffĂ©rent aux situations concrĂštes, assurĂ© de pouvoir toujours opter pour des possibilitĂ©s diffĂ©rentes. Au contraire cette aptitude Ă  choisir est nĂ©cessairement impliquĂ©e dans des situations qu’elle Ă©claire mais dont elle ne peut jamais totalement se dĂ©tacher. Elle doit donc les transformer si elle ne veut pas les subir. Tentons maintenant de reprendre les diffĂ©rentes Ă©tapes de notre recherche. Nous avons vu dans un premier temps que la libertĂ© ne pouvait ĂȘtre comprise que comme la capacitĂ© de choisir entre plusieurs possibilitĂ©s. Si un comportement Ă©tait strictement nĂ©cessaire, il ne serait pas libre. Mais pour pouvoir maintenir cette affirmation, nous avons dĂ» montrer que le dĂ©terminisme ne pouvait s'appliquer aux comportements humains puisque la conscience ne peut se concevoir comme une chose. Cependant, nous avons dĂ» reconnaĂźtre que cette libertĂ© de choix ne s’effectue qu’au travers des situations concrĂštes que la conscience traverse. Nous ne choisissons pas abstraitement, mais en fonction des possibilitĂ©s qui s’offrent Ă  nous en mĂȘme temps que nous les possibilitĂ©s de choix ne sont pas sans nous mais elles ne sont pas non plus notre seule Ɠuvre. Aussi pouvons-nous rĂ©pondre Ă  notre question que la libertĂ© consiste bien en la possibilitĂ© de choisir mais qu’elle requiert aussi que nous puissions rencontrer des situations accordĂ©es Ă  nos buts. Ce qui inclut dans la libertĂ© la transformation des situations. Published by Clavier - dans La LibertĂ©.
DerniĂšrement nous pouvons nous demander si dans la maladie mentale ainsi que dans le dĂ©terminisme biologique le choix d’ĂȘtre qui l’on est est toujours prĂ©sent. La maladie mentale est vue comme une entrave Ă  beaucoup de libertĂ©s. En effet, beaucoup de personnes souffrantes de maladies mentales quelques soient sont nĂ©cessites des
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Finalement choisit-on d’ĂȘtre celui que l’on est ? Nous verrons d’abord que l'on ne choisit pas d’ĂȘtre celui que l’on est et que c'est donc inconsciemment que nous changeons et que nous
Ce texte est tirĂ© du Courrier de l’économie du 15 aoĂ»t 2022. Pour vous abonner, cliquez ici. Le coĂ»t moyen de transport d’un conteneur sur les ocĂ©ans du monde Ă©tait d’un peu moins de 6000 $US la semaine derniĂšre, selon la firme spĂ©cialisĂ©e Freightos. On ne l’avait pas vu aussi bas depuis le mois de mai l’an dernier. C’est presque moitiĂ© moins -47 % que son sommet au mois de septembre 11 109 $ et 40 % infĂ©rieur Ă  ce qu’il Ă©tait encore en mars dernier 9777 $. On observe aussi une diminution du nombre de navires qui font la queue au port de Los Angeles -75 % depuis le dĂ©but de l’annĂ©e et que les conditions de livraison entre les entreprises canadiennes et leurs fournisseurs sont revenues Ă  ce qu’elles Ă©taient Ă  la fin de 2020. -47 % C’est la diffĂ©rence entre le coĂ»t moyen de transport d’un conteneur en septembre 11 109 $ et celui de la semaine derniĂšre 6000 $US. Ce sont autant de signes qu’une bonne nouvelle se dessine graduellement les fameux problĂšmes qui accablaient les chaĂźnes d’approvisionnement mondiales, et qui ont contribuĂ© Ă  la poussĂ©e d’inflation des derniers mois, sont en train de s’attĂ©nuer graduellement. Cette amĂ©lioration tient Ă  plusieurs facteurs. Il y a le ralentissement de la reprise Ă©conomique, et donc de la demande en biens Ă  laquelle on avait du mal Ă  rĂ©pondre jusque-lĂ . L’assouplissement des rĂšgles sanitaires a aussi permis aux mĂ©nages de revenir Ă  leurs anciennes habitudes de consommation, plus Ă©quilibrĂ©es entre les biens et les services. Les entreprises ont Ă©galement appris Ă  renforcer leurs rĂ©seaux de fournisseurs et Ă  les gĂ©rer de maniĂšre plus efficace. Et puis, la guerre en Ukraine n’a pas un impact aussi prononcĂ© qu’on le craignait sur l’offre de pĂ©trole et de grains, ou cet impact est en train de diminuer. Il y a aussi la mĂ©tĂ©o, qui est plus favorable aux agriculteurs cette annĂ©e qu’elle ne l’avait Ă©tĂ© en 2021. Mais le rĂ©tablissement va mettre du temps, prĂ©viennent les experts. Il peut ĂȘtre, aussi, compromis Ă  tout moment par un retour des mesures de confinement strict en Chine dans sa lutte contre la COVID-19, par exemple, ou un conflit avec TaĂŻwan qui compte Ă  lui seul pour 60 % de la production mondiale de microprocesseurs informatiques. À voir en vidĂ©o Onne choisit pas d'ĂȘtre celui qu'on est. En effet, nous ne sommes pas rĂ©ellement libres de nos actions et donc de nos choix, puisque nous sommes parfois gouvernĂ©s par notre inconscient. De temps Ă  autre, un mot m'Ă©chappe alors que ce n'Ă©tait pas celui-lĂ  que j'avais prĂ©vu de prononcer. Ce phĂ©nomĂšne s'appelle un lapsus, et il nous rĂ©vĂšle que notre inconscient s'est PostĂ© le Apr 16, 2018 By Marjorie Bonjour la compagnie ! Je me suis penchĂ©e sur un sujet qui est pas mal ressorti dans les messages reçus Comment s'habiller quand on est petite et qu'on n'a pas forcĂ©ment de forme ? Il est vrai que si les silhouettes longilignes en font rĂȘver plus d'une, lorsque l'on est petite, cela peut s'avĂ©rer compliquĂ©. La petite taille, peut rapidement nous faire paraitre plus jeune qu'on ne l'est. Il est important de trouver les bonnes mĂ©thodes pour mettre en avant notre fĂ©minitĂ© au quotidien ! Ce n'est pas parce que vous avez moins de formes que d'autres que vous n'ĂȘtes pas femme et sexy, la premiĂšre chose est d'en prendre conscience et de prendre confiance en vous lĂ -dessus. Les silhouettes longilignes peuvent se permettre beaucoup de choses et jouer de cette particularitĂ© dans leur façon de s'habiller. Je l'avais dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© dans un prĂ©cĂ©dent article, mais votre attitude quant Ă  votre petite taille et votre gestuelle joue beaucoup dans l'image que vous donnez aux autres, mais pas seulement. En effet, votre assurance a aussi un impact positif sur votre perception de vous mĂȘme, et c'est ce qu'on pourrait appeler un cercle vertueux ! Ceci Ă©tant dit, il existe en plus des petites astuces Ă  mettre en place pour vous mettre plus en valeur, et ce, mĂȘme sans faire 1m80 et avoir les fesses rebondies, je vous le promets ! Le haut du corps Qui a dit qu'il fallait avoir une poitrine proĂ©minente pour ĂȘtre sexy ? Si vous ne jouez pas dans cette catĂ©gorie, vous pouvez faire la fĂȘte aux soutien-gorges push-up et rembourrĂ©s si vous c'est comme cela que vous vous sentez le mieux. Il ne faut pas avoir honte, ce type de piĂšce est trĂšs utile pour donner du relief Ă  votre dĂ©colletĂ©. Mais, j'ai pour habitude de dire "petite poitrine = maxi dĂ©colletĂ©". Les filles, grĂące Ă  vos petits seins vous pouvez vous permettre tellement de choses ! Si certaines femmes ne peuvent pas porter le dĂ©colletĂ© plongeant sans tomber dans le vulgaire, vous Ă  l'inverse vous pouvez le faire sans contrainte ! Autre point, vous pouvez porter sans complexe tout un tas de petits hauts, combinaisons et robes sans soutien-gorge. Quoi de plus sexy que de deviner une poitrine nue sous un chemisier, un joli caraco ou un body ? Et tout cela, sans aucune vulgaritĂ©. Ne cherchez plus Ă  camoufler la petite taille de votre poitrine, au contraire, servez-vous en ! C'est justement lĂ  que se trouve votre atout et votre cĂŽtĂ© sexy, profitez-en ! Vous ĂȘtes petite oui, mais vous ĂȘtes aussi et surtout une femme. Vous ĂȘtes petite et filiforme, osez les superpositions et l'oversize ! Un pull un peu oversize en grosses mailles au dessus d'un petit top fin avec de la dentelle et le tour est jouĂ© ! C'est hyper fĂ©minin et ça vous donne du volume et de l'allure. Autre solution, portez des piĂšces en relief avec des volants par exemple qui vont Ă©toffer certaines zones de votre corps. Le bas du corps Vous trouvez que vos fesses ne sont pas suffisamment rebondies ? Vous pouvez opter pour des jeans tailles hautes pour allonger vos jambes, en les choisissant avec un effet galbant ou sculptant. Un beau jean boyfriend Ă  la bonne taille, est aussi le bienvenu pour venir se poser au niveau des hanches. Vous trouverez pas exemple chez Levi's une de mes marques prĂ©fĂ©rĂ©es vous l'aurez compris.., une collection de jeans adaptĂ©s. Vous pouvez en plus choisir la longueur, ce qui, ne nous le cachons pas, est un atout pour nous ! ? Autre astuce, la couleur noire attĂ©nue les reliefs. Ainsi, si vous n'ĂȘtes pas tout Ă  fait Ă  l'aise avec vos fesses, choisir un jean galbant noir peut ĂȘtre une bonne solution en comparaison avec un jean d'un bleu plutĂŽt clair et dĂ©lavĂ©, vous me suivez ? Vous ne trouvez pas vos fesses suffisamment bombĂ©es pour les mouler dans un jean ou un pantalon ? Pas de panique, optez pour une jupe, plutĂŽt courte au dessus du genou. Ensuite, vous pouvez autant vous permettre des matiĂšres fluides en coupe patineuse et volantes, que des matiĂšres plus Ă©paisses comme le jean en coupe plutĂŽt droite. De cette façon, vous montrez vos jambes, cela rĂ©vĂšle votre fĂ©minitĂ© et allonge votre silhouette par la mĂȘme occasion. Le petit plus ? On n'entre pas dans le dĂ©tail de votre fessier, on le devine simplement, c'est gagnĂ© ! Vous rĂȘver de hanche plus rondes ? Vous pouvez tout Ă  fait regarder du cĂŽtĂ© des pantalons Ă  pinces, ou pantalons carotte, spĂ©cialement les modĂšles qui se nouent Ă  la taille. Ce type de pantalons va permettre de donner plus de rondeur et de relief au niveau des hanches et ainsi crĂ©er une certaine illusion. Le truc en Ă©tant petite, c'est de ne pas choisir des modĂšles trop Ă©vasĂ©s, mais plutĂŽt qui descendent plus prĂšs des jambes. les accessoires Au-delĂ  des vĂȘtements, les accessoires jouent un grand rĂŽle dans l'Ă©quilibre de la silhouette, et notamment si en plus d'ĂȘtre haute comme trois pommes, vous avez une silhouette plutĂŽt longiligne. Je m'explique. Porter une Ă©charpe ou un foulard permet d'Ă©toffer votre silhouette par exemple. Depuis un moment, on assiste Ă  la mode des parures de bijoux, avec des accumulations de diffĂ©rents colliers fins, c'est une bonne solution aussi ! Non seulement ils soulignent votre fĂ©minitĂ©, mais en plus donnent un cĂŽtĂ© Ă©lancĂ©. Avec votre silhouette, vous pouvez vous permettre toutes sortes de fantaisies qui aideront Ă  donner un peu de volume Ă  tout ça ! J'espĂšre que cet article vous a plu ! J'ai voulu Ă  travers celui-ci vous montrer qu'il n'y a pas un idĂ©al de fĂ©minitĂ©. Peu importe votre morphologie, l'important est de trouver les bons compromis pour vous sentir Ă  l'aise. Parce que comme vous l'aurez compris, si vous ĂȘtes Ă  l'aise dans ce que vous portez, ça se voit et on aime ça vous aussi !. Dans les prochains articles, je continuerai de traiter les sujets que vous m'avez demandĂ© dans vos messages, n'hĂ©sitez pas Ă  m'en faire part ! Sur ce, je vous souhaite une bonne journĂ©e et vous dis Ă  bientĂŽt ! . 33 210 120 61 24 310 401 7

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