Unevingtaine de chênes de la forêt de Signy-l’Abbaye ont été retenus pour reconstruire la flèche de la cathédrale parisienne qui a brûlé en 2019. Diamètre, hauteur et
En brefMaître du paysage tragique, Caspar David Friedrich 1774–1840 est l’un des acteurs du romantisme allemand. Ce contemporain de Johan Wolfgang Von Goethe n’a pas eu une vie facile, continuellement émaillée de deuils. L’artiste, en quête de transcendance, est connu pour avoir représenté la nature dans sa dimension mystique et spirituelle. Plus que la beauté, c’est du sublime dont il est question dans les œuvres de Caspar Friedrich, très loin des courants réalistes qui s’exprimaient dans les écoles du paysage à cette époque, en France comme en Angleterre. voir toutes les imagesCaroline Bardua, Portrait de Caspar David Friedrich, 1810iHuile sur toile • 76,5 × 60 cm • Coll. Alte Nationalgalerie, BerlinIl a dit Le divin est partout, jusque dans le grain de sable. »Sa vieOriginaire d’une petite ville dans le nord de l’Allemagne, Caspar Friedrich voit le jour dans une famille de commerçants aisés. Malgré cette sécurité, le jeune garçon est confronté très jeune à la mort, celle de sa mère puis de plusieurs de ses frères et sœurs ils étaient 10. La disparition de l’un d’entre eux, Johann, est d’autant plus tragique pour Caspar qu’il est mort en le sauvant d’une noyade certaine dans la mer de dessin, Friedrich suit des cours auprès d’un professeur municipal, qui aimait emmener ses étudiants travailler sur le motif. Mais sa conviction qu’il deviendra paysagiste se précise véritablement au Danemark, lorsqu’il part étudier à l’Académie royale des Beaux-arts, de 1794 à 1798. Il y apprend à connaitre l’Antique, et se forge une solide culture jeune peintre décide finalement de s’établir à Dresde, une ville dynamique sur le plan des arts. Friedrich se fait connaitre principalement comme dessinateur. Il est apprécié pour ses paysages, reproduits par la gravure. Malgré tout, le succès tarde et l’artiste est en proie à des crises de dépression sévères qui le poussent à envisager le suicide. Il produit l’âge de 30 ans, Friedrich voit son horizon s’éclaircir. Il obtient un prix au concours de Weimar grâce à ses dessins. À cette occasion, il entre en contact avec Goethe, son aîné de 20 ans, dont les théories sur la couleur l’influencent. Avec le poète allemand, il voit dans la nature la manifestation du divin. C’est à cette époque seulement, vers 1807, que Friedrich se met à peindre. Malheureusement, le jeune homme est une nouvelle fois endeuillé par la perte de son père et d’une paysages sont le reflet de questionnements intérieurs et mystiques. L’artiste était pieu et représentait de nombreux symboles chrétiens dans ses œuvres, mais jamais l’image de dieu. Pour lui, la nature était le cadre de la rencontre possible entre l’humain et le divin. Les personnages paraissent généralement fragiles face à la monumentalité de la nature, qui s’impose avec puissance, et parfois les années 1810, Friedrich acquiert une solide reconnaissance. Certaines de ses œuvres sont achetées par le roi de Prusse. Il devient membre de l’Académie de Berlin, puis de l’Académie de Dresde. Par ailleurs, le peintre se marie. Trois enfants naîtront de cette union. Ses œuvres deviennent recherchées et collectionnées à la cour de Russie. Malgré cette évolution heureuse, le malheur semble poursuivre le peintre qui est victime d’un accident vasculaire cérébral qui le paralyse. S’il retrouve une certaine motricité, il est impossible à Caspar Friedrich de reprendre pleinement son activité d’artiste. Il s’éteint auprès des siens à l’âge de 65 œuvres clés voir toutes les imagesCaspar David Friedrich, L’Abbaye dans une forêt de chênes, 1809iHuile sur toile • 110 × 71 cm • Coll. Alte Nationalgalerie, BerlinL’Abbaye dans une forêt de chênes, 1809Acheté par le roi de Prusse, ce paysage représente des moines accompagnant un cercueil vers les ruines d’une abbaye, au crépuscule. Ils sont venus enterrer l’un des leurs. C’est une scène mystique, qui associe la mort à la désolation du paysage. L’atmosphère est pleinement gothique. Il est possible que cette œuvre ait été peinte par un Friedrich animé d’intentions patriotiques, les chênes symbolisant les héros blessés de l’Allemagne après les guerres napoléoniennes. voir toutes les imagesCaspar David Friedrich, Voyageur contemplant une mer de nuages, 1818iHuile sur toile • 95 × 75 cm • Coll. Kunsthalle, HambourgVoyageur contemplant une mer de nuages, 1818Un homme solitaire, vêtu de manière élégante et nullement apprêté pour affronter la montagne, tourne le dos au spectateur. Il contemple un paysage imaginaire et tragique qui s’étend à l’infini, entre rochers et nuages. Friedrich met l’homme face à sa destinée elle sera peuplée de périls et de rêves, et son accomplissement se fera au prix d’épreuves. C’est ainsi que Friedrich considérait l’expérience intérieure et spirituelle, comme un chemin ardu devant mener au divin. voir toutes les imagesCaspar David Friedrich, Falaises de craie à Rügen, 1818–1819iHuile sur toile • 90,5 × 71 cm • Coll. Kunst Museum, WinterthurFalaises de craie à Rügen, 1818–1819Trois promeneurs se trouvent au bord de l’abîme, symbolisée par une falaise escarpée. Au loin, se déploie la beauté calme et infinie de la mer. Le génie de ce tableau réside dans la composition qui crée un effet de progression du tragique vers l’harmonie. Il s’agit bien plus qu’une peinture de genre ou d’un paysage pittoresque. Friedrich donne à réfléchir sur les épreuves qui conduisent la vie des Hommes, fragiles silhouettes toujours prêtes à basculer dans le vide avant d’atteindre la plénitude. De nombreuses hypothèses ont été tentées quant à l’identité des personnages, qui pourraient compter un autoportrait de l’artiste.Onne parle pas de Bérenger Saunière sans évoquer sa curieuse église. Pour Henri Gillard, il en va de même : son « église du Graal » fait la curiosité de Tréhorenteuc. Mais ici, les motivations ne sont pas lesL'Abbaye dans une forêt de chênes en allemand allemand Abtei im Eichwald est un tableau du peintre allemand Caspar David Friedrich, réalisé vers 1809-1810 et exposé à la Alte Nationalgalerie de Berlin à côté du Moine au bord de la mer. À la demande de Friedrich, L'Abbaye fut accrochée au-dessous du Moine au bord de la mer. Après l'exposition, les deux œuvres furent achetées par le roi Frédéric-Guillaume III pour sa collection personnelle. Une procession de moines se dirige vers le portail d'une église en ruine de style gothique, certains portant un cercueil. Seules deux bougies éclairent leur parcours. On discerne sur le sol enneigé une tombe fraichement creusée à côté de quelques croix. La partie inférieure de la scène est dans l'obscurité, seul le haut des ruines et des chênes sans feuilles reçoit la lumière du soleil couchant ; un croissant de lune est visible. L'œuvre est peinte à une période où Friedrich connaît ses premiers succès et une reconnaissance par la critique pour un tableau controversé le Retable de Tetschen. Comme il peignait en intérieur à partir d'esquisses effectuées à l'extérieur, le tableau a été composé avec ses études des ruines de l'Abbaye d'Eldena, présente dans d'autres de ses peintures. Friedrich peut avoir commencé le tableau dès juin 1809 après un séjour à Rügen. Le 24 septembre 1810, peu avant l'exposition, l'éditeur et libraire Carl Friedrich Ernst Frommann de décrit le soleil couchant et le croissant de lune après avoir vu le tableau presque achevé. Friedrich peint entre 1817 et 1819 un tableau aux motifs similaires Cimetière d'un cloître sous la neige. Ceci fait partie de l'article Wikipédia utilisé sous licence CC-BY-SA. Le texte intégral de l'article est ici →
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Si les amateurs de remparts et de bâtiments classés monuments historiques se doivent de visiter Laon, dont la ville haute » est une pure merveille, les randonneurs ont toutes les chances de ne pas regretter un détour par la forêt domaniale de Saint-Gobain, située à moins de trente kilomètres du chef-lieu de l'Aisne et à deux heures en voiture de Paris. Ce massif forestier de hectares est réputé pour ses futaies de chênes et de hêtres qui se mêlent à d'autres feuillus frênes, châtaigniers, érables, merisiers, tilleuls, ormes, saules, aulnes, etc. Il est également connu pour ses nombreuses randonnées balisées et pour son environnement à la fois industriel et architectural. Le bourg de Saint-Gobain est un excellent point de départ _ et d'arrivée _ pour de multiples excursions pédestres. Cette petite ville de habitants tient son nom d'un évangélisateur irlandais du VIIe siècle. Mais elle doit sa renommée à la célèbre manufacture royale installée par Colbert en 1692. Le site fut choisi pour ses ressources en sable et en bois. Le géant mondial du verre prit le nom de ce village en 1830. Aujourd'hui encore, un portail monumental portant l'inscription Manufacture des Glaces » marque l'entrée de Saint-Gobain dont l'église de style gothique mérite plus qu'un détour. Le syndicat d'initiative de cette localité surtout tournée vers le tourisme 1 propose plusieurs randonnées à travers la forêt domaniale de Saint-Gobain. L'une des plus intéressantes permet d'admirer _ sur une vingtaine de kilomètres, soit cinq heures de marche _ une partie de ce massif forestier très bien entretenu et de découvrir un ancien prieuré, ainsi que les vestiges d'une abbaye. Avec, ce qui ne gâte rien, très peu de parcours en plaine ! Marcher en familleCette promenade forestière bien balisée peut être effectuée en famille. De nombreuses aires de repos, avec des tables pour pique-nique, sont aménagées. A moins de deux heures de marche de Saint-Gobain, on découvre, dans un site ravissant, entre deux étangs environnés de prairies, l'ancien prieuré du Tortoir, à l'élégante architecture du XIVe siècle. Propriété privée, cet ensemble classé monument historique hébergeait autrefois les hôtes de l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois, dont il ne reste aujourd'hui que le beau logis abbatial du XVe siècle, situé à quelques kilomètres de là . Elle abritait des ermites bénédictins. C'est ici que le fameux moine irlandais avait installé, dès l'an 600, son ermitage. Le retour vers Saint-Gobain permet de profiter de la fraîcheur d'une forêt mise à contribution, pendant très longtemps, pour alimenter les fours de la Manufacture des Glaces. Le randonneur, même un dimanche, ne risque pas d'être dérangé par une foule de promeneurs. Il est vrai que nous avons effectué cette randonnée début août, et que le temps n'était guère clément. Ce qui n'enlève rien à l'attrait de cette forêt aux allées peu escarpées, ne nécessitant pas un niveau de marcheur élevé. Mais, à l'évidence, tout le monde peut trouver du plaisir à parcourir cet ancien massif royal particulièrement protégé la circulation de tout véhicule à moteur et l'usage des transistors sont interdits dans plusieurs zones dites de silence ». La forêt de Saint-Gobain mérite donc d'être beaucoup plus connue des Parisiens, qui peuvent d'ailleurs compléter leur séjour dans l'Aisne, l'espace d'un week-end, par la visite de la ville haute de Laon et par celle de l'ancienne ville forte de Coucy-le-Château une cité médiévale dont la forteresse est entourée de pieds de vigne et de vergers.
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