Synopsis Cette nouvelle aventure commence quand Sean reçoit un signal de dĂ©tresse codĂ© en provenance dâune Ăźle mystĂ©rieuse qui ne figure sur aucune carte, une Ăźle qui recĂšle des formes de vie Ă©trange, des montagnes dâor, de volcans meurtriers et bien plus dâun secret stupĂ©fiant. AprĂšs avoir tentĂ© en vain de le retenir, le nouveau beau-pĂšre de Sean dĂ©cide de l'accompagner dans sa quĂȘte. AssistĂ©s dâun pilote dâhĂ©licoptĂšre et de sa magnifique fille au caractĂšre dĂ©terminĂ©, ils se lancent Ă la recherche de lâĂźle, sauvent son habitant solitaire et sâĂ©chappent avant que les ondes de choc sismiques ne plongent lâĂźle sous les ocĂ©ans, engloutissant ses trĂ©sors Ă tout en version 3D
Ăla fin des annĂ©es 1870, Martha Dennison engage l'anthropologue Jonathan Brock pour retrouver son mari, Edward, disparu aprĂšs avoir dĂ©couvert une brĂšche au centre de la Terre. AccompagnĂ©e de son neveu et d'un ami, Martha se lance avec Jonathan d ans un pĂ©riple peuplĂ© de crĂ©atures monstrueuses. Dans la jungle, les explorateurs retrouvent Edward, envoĂ»tĂ© par
Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint prĂ©cipitamment vers sa petite maison situĂ©e au numĂ©ro 19 de Königstrasse, lâune des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dĂźner commençait Ă peine Ă chanter sur le fourneau de la cuisine. Bon, me dis-je, sâil a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des hommes, va pousser des cris de dĂ©tresse. â DĂ©jĂ M. Lidenbrock ! sâĂ©cria la bonne Marthe stupĂ©faite, en entre-bĂąillant la porte de la salle Ă manger. â Oui, Marthe ; mais le dĂźner a le droit de ne point ĂȘtre cuit, car il nâest pas deux heures. La demie vient Ă peine de sonner Ă Saint-Michel. â Alors pourquoi M. Lidenbrock rentre-t-il ? â Il nous le dira vraisemblablement. â Le voilĂ ! je me sauve ; monsieur Axel, vous lui ferez entendre raison. » Et la bonne Marthe regagna son laboratoire culinaire. Je restai seul. Mais de faire entendre raison au plus irascible des professeurs, câest ce que mon caractĂšre un peu indĂ©cis ne me permettait pas. Aussi je me prĂ©parais Ă regagner prudemment ma petite chambre du haut, quand la porte de la rue cria sur ses gonds ; de grands pieds firent craquer lâescalier de bois, et le maĂźtre de la maison, traversant la salle Ă manger, se prĂ©cipita aussitĂŽt dans son cabinet de travail. Mais, pendant ce rapide passage, il avait jetĂ© dans un coin sa canne Ă tĂȘte de casse-noisette, sur la table son large chapeau Ă poils rebroussĂ©s et Ă son neveu ces paroles retentissantes Axel, suis-moi ! » Je nâavais pas eu le temps de bouger que le professeur me criait dĂ©jĂ avec un vif accent dâimpatience Eh bien ! tu nâes pas encore ici ? » Je mâĂ©lançai dans le cabinet de mon redoutable maĂźtre. Otto Lidenbrock nâĂ©tait pas un mĂ©chant homme, jâen conviens volontiers ; mais, Ă moins de changements improbables, il mourra dans la peau dâun terrible original. Il Ă©tait professeur au JohannĂŠum, et faisait un cours de minĂ©ralogie pendant lequel il se mettait rĂ©guliĂšrement en colĂšre une fois ou deux. Non point quâil se prĂ©occupĂąt dâavoir des Ă©lĂšves assidus Ă ses leçons, ni du degrĂ© dâattention quâils lui accordaient, ni du succĂšs quâils pouvaient obtenir par la suite ; ces dĂ©tails ne lâinquiĂ©taient guĂšre. Il professait subjectivement », suivant une expression de la philosophie allemande, pour lui et non pour les autres. CâĂ©tait un savant Ă©goĂŻste, un puits de science dont la poulie grinçait quand on en voulait tirer quelque chose en un mot, un avare. Il y a quelques professeurs de ce genre en Allemagne. Mon oncle, malheureusement, ne jouissait pas dâune extrĂȘme facilitĂ© de prononciation, sinon dans lâintimitĂ©, au moins quand il parlait en public, et câest un dĂ©faut regrettable chez un orateur. En effet, dans ses dĂ©monstrations au JohannĂŠum, souvent le professeur sâarrĂȘtait court ; il luttait contre un mot rĂ©calcitrant qui ne voulait pas glisser entre ses lĂšvres, un de ces mots qui rĂ©sistent, se gonflent et finissent par sortir sous la forme peu scientifique dâun juron. De lĂ , grande colĂšre. Or, il y a en minĂ©ralogie bien des dĂ©nominations semi-grecques, semi-latines, difficiles Ă prononcer, de ces rudes appellations qui Ă©corcheraient les lĂšvres dâun poĂšte. Je ne veux pas dire du mal de cette science. Loin de moi. Mais lorsquâon se trouve en prĂ©sence des cristallisations rhomboĂ©driques, des rĂ©sines rĂ©tinasphaltes, des ghĂ©lĂ©nites, des fangasites, des molybdates de plomb, des tungstates de manganĂšse et des titaniates de zircĂŽne, il est permis Ă la langue la plus adroite de fourcher. Donc, dans la ville, on connaissait cette pardonnable infirmitĂ© de mon oncle, et on en abusait, et on lâattendait aux passages dangereux, et il se mettait en fureur, et lâon riait, ce qui nâest pas de bon goĂ»t, mĂȘme pour des Allemands. Et sâil y avait toujours grande affluence dâauditeurs aux cours de Lidenbrock, combien les suivaient assidĂ»ment qui venaient surtout pour se dĂ©rider aux belles colĂšres du professeur ! Quoi quâil en soit, mon oncle, je ne saurais trop le dire, Ă©tait un vĂ©ritable savant. Bien quâil cassĂąt parfois ses Ă©chantillons Ă les essayer trop brusquement, il joignait au gĂ©nie du gĂ©ologue lâĆil du minĂ©ralogiste. Avec son marteau, sa pointe dâacier, son aiguille aimantĂ©e, son chalumeau et son flacon dâacide nitrique, câĂ©tait un homme trĂšs-fort. Ă la cassure, Ă lâaspect, Ă la duretĂ©, Ă la fusibilitĂ©, au son, Ă lâodeur, au goĂ»t dâun minĂ©ral quelconque, il le classait sans hĂ©siter parmi les six cents espĂšces que la science compte aujourdâhui. Aussi le nom de Lidenbrock retentissait avec honneur dans les gymnases et les associations nationales. MM. Humphry Davy, de Humboldt, les capitaines Franklin et Sabine, ne manquĂšrent pas de lui rendre visite Ă leur passage Ă Hambourg. MM. Becquerel, Ebelmen, Brewster, Dumas, Milne-Edwards, Sainte-Claire-Deville, aimaient Ă le consulter sur des questions les plus palpitantes de la chimie. Cette science lui devait dâassez belles dĂ©couvertes, et, en 1853, il avait paru Ă Leipzig un TraitĂ© de Cristallographie transcendante, par le professeur Otto Lidenbrock, grand in-folio avec planches, qui cependant ne fit pas ses frais. Ajoutez Ă cela que mon oncle Ă©tait conservateur du musĂ©e minĂ©ralogique de M. Struve, ambassadeur de Russie, prĂ©cieuse collection dâune renommĂ©e europĂ©enne. VoilĂ donc le personnage qui mâinterpellait avec tant dâimpatience. ReprĂ©sentez-vous un homme grand, maigre, dâune santĂ© de fer et dâun blond juvĂ©nil qui lui ĂŽtait dix bonnes annĂ©es de sa cinquantaine. Ses gros yeux roulaient sans cesse derriĂšre des lunettes considĂ©rables ; son nez, long et mince, ressemblait Ă une lame affilĂ©e ; les mĂ©chants prĂ©tendaient mĂȘme quâil Ă©tait aimantĂ© et quâil attirait la limaille de fer. Pure calomnie il nâattirait que le tabac, mais en grande abondance, pour ne point mentir. Quand jâaurai ajoutĂ© que mon oncle faisait des enjambĂ©es mathĂ©matiques dâune demi-toise, et si je dis quâen marchant il tenait ses poings solidement fermĂ©s, signe dâun tempĂ©rament impĂ©tueux, on le connaĂźtra assez pour ne pas se montrer friand de sa compagnie. Il demeurait dans sa petite maison de Königstrasse, une habitation moitiĂ© bois, moitiĂ© brique, Ă pignon dentelĂ© ; elle donnait sur lâun de ces canaux sinueux qui se croisent au milieu du plus ancien quartier de Hambourg que lâincendie de 1842 a heureusement respectĂ©. La vieille maison penchait un peu, il est vrai, et tendait le ventre aux passants ; elle portait son toit inclinĂ© sur lâoreille, comme la casquette dâun Ă©tudiant de la Tugendbund ; lâaplomb de ses lignes laissait Ă dĂ©sirer ; mais, en somme, elle se tenait bien, grĂące Ă un vieil orme vigoureusement encastrĂ© dans la façade, qui poussait au printemps ses bourgeons en fleurs Ă travers les vitraux des fenĂȘtres. Mon oncle ne laissait pas dâĂȘtre riche pour un professeur allemand. La maison lui appartenait en toute propriĂ©tĂ©, contenant et contenu. Le contenu, câĂ©tait sa filleule GraĂŒben, jeune Virlandaise de dix-sept ans, la bonne Marthe et moi. En ma double qualitĂ© de neveu et dâorphelin, je devins son aide-prĂ©parateur dans ses expĂ©riences. Jâavouerai que je mordis avec appĂ©tit aux sciences gĂ©ologiques ; jâavais du sang de minĂ©ralogiste dans les veines, et je ne mâennuyais jamais en compagnie de mes prĂ©cieux cailloux. En somme, on pouvait vivre heureux dans cette maisonnette de Königstrasse, malgrĂ© les impatiences de son propriĂ©taire, car, tout en sây prenant dâune façon un peu brutale, celui-ci ne mâen aimait pas moins. Mais cet homme-lĂ ne savait pas attendre, et il Ă©tait plus pressĂ© que nature. Quand, en avril, il avait plantĂ© dans les pots de faĂŻence de son salon des pieds de rĂ©sĂ©da ou de volubilis, chaque matin il allait rĂ©guliĂšrement les tirer par les feuilles afin de hĂąter leur croissance. Avec un pareil original, il nây avait quâĂ obĂ©ir. Je me prĂ©cipitai donc dans son cabinet.
Voyageau centre de la terre by Verne, Jules, 1828-1905. Publication date 1996 Publisher Paris : Rouge et or Collection inlibrary; printdisabled; internetarchivebooks Digitizing sponsor Kahle/Austin Foundation Contributor Internet Archive Language French. 185 p. : 18 cm Notes. Obscured text on back cover. Access-restricted-item true Addeddate 2020-10-14 07:01:44
1 saisons Nouveaux Ă©pisodes S1 E2 - Ăpisode 2S1 E1 - Ăpisode 1 Regarder maintenant StreamingM'avertir Voyage au centre de la Terre n'est pas disponible en streaming. Laissez-nous vous avertir quand vous pourrez le , Fantastique RĂ©alisateur Casting RĂ©sumĂ©Le professeur ThĂ©odore Lytton, un gĂ©ologue dont les thĂ©ories sur l'Ă©volution sont trĂšs controversĂ©es, s'embarque avec son neveu pour la Nouvelle-ZĂ©lande. En mission pour le compte d'Alice Hastings, ils sont Ă la recherche du mari de celle-ci, un explorateur qui aurait trouvĂ© le passage secret pour le centre de la terre. Au cours de leur pĂ©riple dans les entrailles de la planĂšte, ils dĂ©couvrent l'existence d'un monde insoupçonnĂ©âŠRegarder Voyage au centre de la Terre streaming - toutes les offres VoD, SVoD et ReplayNous ajoutons rĂ©guliĂšrement de nouveaux services de VOD et SVOD mais nous n`avons pas trouvĂ© d`offre pour "Voyage au centre de la Terre" en streaming. Veuillez revenir plus tard pour voir si une offre a Ă©tĂ© ajoutĂ©e.. Ca pourrait aussi vous intĂ©resser Prochaines sĂ©ries populaires Prochaines sĂ©ries de Science-Fiction
Films G Ă propos de Voyage au centre de la Terre Ă Ădimbourg, en Ăcosse, en 1880, le professeur Oliver Lindenbrook James Mason lance une Ă©quipe scientifique sur les traces dâun explorateur islandais disparu lors dâune expĂ©dition dans le cratĂšre dâun volcan, qui devait le mener au centre de la Terre⊠Bande d'annonce de Voyage au centre de la Terre OĂč pouvez-vous regarder Voyage au centre de la Terre en ligne ? Films suggĂ©rĂ©s
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Voyage au centre de la terre raconte l'histoire d'un scientifique, le Professeur Lidenbrock, et de son neveu Axel, qui découvrent le mystérieux parchemin d'un certain Arne Saknussemme. Dans ce parchemin, ils découvriront qu'il est maintenant possible d'aller au centre de la Terre. Alors ils décideront de se lancer dans cette aventure, avec leur guide. Là -bas ils découvriront un monde aussi époustouflant que terrifiant.... Addeddate 2020-06-26 002138 Identifier jules-verne-_-voyage-au-centre-de-la-terre Scanner Internet Archive HTML5 Uploader comment Reviews There are no reviews yet. Be the first one to write a review.
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