À l'occasion de la diffusion du film culte Il était une fois en Amérique dimanche 6 mars 2022, à partir de 20h55 sur Arte, Télé Star vous dévoile quelle polémique ce long-métrage a suscité lors de sa sortie en au cinéma en 1984, le film culte Il était une fois en Amérique, porté par Robert De Niro, James Woods et Elizabeth McGovern, sera rediffusé dimanche 6 mars 2022, à partir de 20h55 sur la chaîne franco-allemande Arte. Réalisé par Sergio Leone, ce long-métrage est en fait le 3ème volet d'une saga portant sur plusieurs périodes clés de l'histoire américaine. Le premier opus, Il était une fois dans l'Ouest, se situait à l'époque de la conquête de l'Ouest. L'action du 2ème épisode, Il était une fois la révolution, se déroulait en pleine révolution mexicaine, tandis que Il était une fois en Amérique clôture cette trilogie, en revenant sur la Prohibition et l'avènement du de sa sortie en salles, Il était une fois en Amérique a dû faire face à de nombreuses protestations. Il était notamment reproché au film de Sergio Leone sa manière de dépeindre la communauté juive de New York, qui n'échappa donc pas aux critiques du peuple israélite. Le gouvernement d'Israël ira même jusqu'à parler d'une "terrible humiliation" à l'époque. Le long-métrage se heurta également aux protestations de nombreux mouvements féministes, qui voyaient d'un mauvais oeil les violences commises sur les femmes. Au final, Il était une fois en Amérique fut un immense désastre était une fois en Amérique le dernier film de Sergio LeoneAyant nécéssité un investissement global compris entre 30 et 40 millions de dollars, ce qui représentait une immense fortune à l'époque, l'exploitation du film en salles se solda par un gros échec commercial aux États-Unis. Il était une fois en Amérique enregistra seulement 2,5 millions de dollars de recettes sur le sol américain. Pour l'anecdote, le budget de production du film explosa, dépassant les prévisions de trois millions de dollars. En tout, le tournage de ce long-métrage a duré plus d'un an, avec de nombreuses prises de vue en extérieur à New York, Toronto, Rome et Venise. Ce film marqua par ailleurs la toute dernière réalisation du cinéaste Sergio Leone, qui est mort 5 ans après sa sortie au cinéma. Inscrivez-vous à la Newsletter de pour recevoir gratuitement les dernières actualités © WARNER BROS 2/12 - ROBERT DE NIRO ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONEROBERT DE NIRO © WARNER BROS 3/12 - SCOTT TILER, BRIAN BLOOM, ADRIAN CURRAN ET RUSTY JACOBS ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONE SCOTT TILER BRIAN BLOOM ADRIAN CURRANRUSTY JACOBS © EMBASSY INTERNATIONAL PICTURES 4/12 - SCOTT TILER, BRIAN BLOOM, ADRIAN CURRAN ET RUSTY JACOBS ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONE ADRIAN CURRAN BRIAN BLOOM RUSTY JACOBSSCOTT TILER © EMBASSY INTERNATIONAL PICTURES 5/12 - SCOTT TILER ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONESCOTT TILER © EMBASSY INTERNATIONAL PICTURES 6/12 - TUESDAY WELD ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONETUESDAY WELD © WARNER BROS 7/12 - ROBERT DE NIRO ET ELIZABEYH MAC GOVERN ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONE ROBERT DE NIROELIZABEYH MAC GOVERN © WARNER BROS 8/12 - JAMES WOOD ET ROBERT DE NIRO ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONE JAMES WOODROBERT DE NIRO © WARNER BROS 9/12 - ROBERT DE NIRO ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONEROBERT DE NIRO © WARNER BROS 10/12 - IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUEDE SERGIO LEONE © WARNER BROS 11/12 - IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUEDE SERGIO LEONE © WARNER BROS 12/12 - IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUEDE SERGIO LEONE
AMAPOLA" a toujours figuré parmi les morceaux de prédilection des ténors d'opéra. La version orchestrale dirigée par Ennio MORRICONE sert de leitmotiv dans
L'affiche du film "Il était une fois en Amérique". Photo DROnce Upon a Time in America Il était une fois en Amérique est sorti sur les écrans en 1984. Ce grand classique du cinéma est le dernier film du réalisateur italien Sergio Leone, maître incontesté du western-spaghetti, ces western à l’italienne tour à tout épiques ou burlesques. Si le nom de Sergio Leone ne vous dit rien, vous avez certainement déjà vu ses films Pour une poignée de dollars et Le Bon, la Brute et le Truand, avec Clint Eastwood, Il était une fois dans l’Ouest, avec Charles Bronson, ou encore Mon nom est personne, avec Terence Hill et Henry Il était une fois en Amérique, Sergio Leone retrace 3 moments clés de l’histoire de New York à travers les yeux de David Aaronson, un juif new-yorkais incarné par Robert de Niro. Le film, d’une durée de 4h11, raconte son enfance au début du 20ème siècle, ses mauvais coups pendant la prohibition avant de remonter le temps jusqu’aux années film dépeint aussi l’histoire d’une amitié d’enfance, entre David, surnommé Noodles nouilles en français et son copain Maximilian Bercovicz, dit Max, incarné par James Woods, qui lui aussi deviendra un gangster. David et Max se perdent de vue et se retrouvent, au fil des péripéties de la petit mot enfin sur la bande originale. Elle a été composée par l’immense Ennio Morricone, auteur de la musique de 8 films de Sergio Leone, dont Il était une fois dans l’Ouest. Voici la bande originale d’Il était une fois en Amérique New York dans Il était une fois en AmériqueMême si vous n’avez pas encore vu Il était une fois en Amérique, vous connaissez certainement son affiche mettant le Manhattan Bridge en vedette. L’image est à elle seule emblématique de l’ambiance de New York. Pour voir l’affiche du film en vrai, rendez-vous dans le quartier de Dumbo, dans Brooklyn, au bord de l’East River. Je vous indique le plan d’accès dans mon article sur l’affiche d’Il était une fois en quartier d’enfance de David se trouve un peu plus au Nord, toujours à Brooklyn, au pied du Williamsburg Bridge. Parcourez la South 6th Street, la rue qui longe le pont en contrebas, et vous voilà dans les pas des jeunes David et Max ! L’appartement de David se trouve au n°105 de South 8th Street tandis que Max vit au numéro 126 de cette même lieu emblématique du film South Street, dans Manhattan. C’est là que David revient se promener le long de l’East River à l’âge adulte. Brooklyn et son enfance sont en face…En revanche, ne cherchez pas le Long Island Restaurant, où David emmène Deborah, sa petite amie. Sergio Leone a tourné cette scène à… Venise, dans l’Hôtel Excelsior, sur le Lido. La scène de l’incendie du kiosque à journaux a quant à elle été réalisée à Montréal, devant le 449 rue Saint-Pierre. Tout aussi surprenant lorsque Deborah quitte New York pour Hollywood, elle prend le train à la gare de Grand Central Terminal. C’est là aussi du cinéma Sergio Leone a tourné la scène à la gare de l’Est à Paris !La bande annonce d’Il était une fois en AmériqueL’affiche du filmL’affiche d’Il était une fois en Amérique. Photo DR Dernierfilm de la programmation des «Grands classiques au cinéma» du Régent pour la saison 2015-2016, le film de Sergio Leone Il était une fois en Amérique, en version longue restaurée Sergio Leone, 1984 LE COMMENTAIRE Personne ne touche jamais au grisbi cf Les tontons flingueurs. Pas de ligne d’arrivée. Juste des étapes. Les récompenses se transforment en avances sur honoraires. L’appétit de plus cf There will be blood. Jamais assez. À l’infini. Ce qui ressemble à une épilogue n’est finalement rien d’autre qu’un prologue. LE PITCH Un gangster revient sur les lieux du crime. LE RÉSUMÉ David Noodles » Aaronson Robert de Niro revient à New York, des années après avoir du fuir à Buffalo. Des années après la mort de ses amis Patrick Goldberg James Hayden, Philippe Stein William Forsythe et Maximilian Bercovicz James Woods qu’il avait dénoncés à la police – sur les conseils de Carol Tuesday Weld. If you were all in jail first, there wouldn’t be any bank job. Noodles revient après avoir reçu une mystérieuse note de la part d’un rabbin, l’informant que les tombent de ses amis allaient être déplacées au cimetière de Riverdale. Quelqu’un sait visiblement qu’il se cache. Where’s he hiding? De retour dans le lower East Side, chez Fat Moe Larry Rapp, David se refait l’histoire Les grands débuts dans les années 20. Quand il regardait Deborah Jennifer Connelly à travers un oeilleton, celle qui serait la femme de sa vie. Les premières petites arnaques pour Bugsy James Russo. L’ambition. Les plus grosses arnaques pour Al Capuano Clem Caserta. Le butin planqué dans un casier de consigne à la gare. Jusqu’à la mort de Dominic Noah Moazezi, abattu par Bugsy. Noodles se venge et écope d’une peine de prison, sans passer par la case départ cf Bad Boys. À sa sortie, douze ans plus tard, il retrouve ses amis. C’est reparti pour les braquages et la contrebande d’alcool. C’est à Detroit qu’il fait la rencontre de Carol pour la première fois, en la violant malgré l’ordre de Joe Burt Young. Tout comme il viole Deborah dans une limousine cf Irreversible, Comme si de rien n’était, après qu’elle l’informe de sa décision de vouloir poursuivre sa carrière en Californie. I’m leaving tomorrow to go to Hollywood. Puis vint la fin de la prohibition, avec l’obligation pour ces gangsters de trouver de nouveaux relais de croissance. Max a l’ambition de braquer la réserve fédérale. Noodles le dénonce pour éviter de plus gros ennuis. L’arrestation se passe mal, les trois compères sont abattus. Les années ont passé. Noodles retrouve la trace de Deborah, désormais compagne du sénateur Bailey, qui n’est autre que… Max. Max a profité de ses liens avec la police corrompue pour échapper au règlement de compte, et changer d’identité. Homme politique puissant mais menacé, ses jours sont maintenant comptés. Il demande à son ami de finir le travail. Noodles refuse, tout en lui souhaitant le meilleur. I hope the investigation turns out to be nothing. It’d be a shame to see a lifetime of work go to waste. Noodles quitte la propriété à côté de laquelle se trouve stationné un camion ordures. Max sort à son tour et se fait happer par la broyeuse, à mesure que le camion s’en va au loin. Ses phares se confondent avec ceux d’une voiture ancienne à bord de laquelle des fêtards boivent du vin pétillant sur l’air de God Bless America. Noodles se rappelle du quartier Chinois. Là où tous les ennuis s’évaporaient dans un nuage d’opium, avec un sourire. L’EXPLICATION Il était une fois en Amérique, c’est le rêve américain. Joe Dassin n’avait dans les yeux que l’Amérique. Pourquoi ? À cause du fameux rêve américain. La promesse que n’importe qui puisse y prospérer de par son travail, son courage et sa détermination cf Minari. Les petites qui peuvent devenir grandes cf Rocky. Mener la grande vie. Living the life. C’est à dire, affirmer ses ambitions sans passer pour un arriviste – comme Noodles et ses copains qui comprennent très vite qu’ils peuvent être leurs propres patrons. Ils prennent le blé où il est, selon l’expression consacrée. Take the money and run. Réussi évidemment. Accumuler du capital. Mais pas que. Le rêve américain, c’est aussi se faire des amis. Une aventure humaine qui n’est pas qu’une histoire de gros sous. Noodles ne serait rien sans ses acolytes Pat, Phil et Max. Les trois mousquetaires avec lesquels il va faire les 400 coups. En Amérique, on vit de grandes histoires d’amour comme celle entre Noodles et Deborah cf Love Story. L’amour au premier regard, qui trompe les années cf Interstellar. Le coeur qui bat. Les belles formules. I’d think, Deborah lives. She’s out there. She exists. » And that would get me through it all. Bon, Noodles viole la femme de sa vie… Parce que la prison ne lui a malheureusement pas que rendu service. Il n’y a pas appris les bonnes manières. Noodle ne sait pas réagir à quelque chose qui lui déplaît autrement que par la violence cf A History of Violence. C’est malheureux – et ce n’est surtout pas une excuse. Preuve qu’en Amérique, on fait aussi des bêtises. Ups and downs. Beaucoup de bêtises, en vérité. Crimes, vols, mensonge, trahison… Who you protecting, you dumb asshole? A stoolie who rats on his own friends? They were your friends too! Il est certain qu’on ne voit pas le temps passer quand on s’amuse. À la fin, de cette vie il ne reste que des souvenirs parfois un peu flous. Au point que lors du dénouement, on a parfois du mal à recoller les morceaux. Quelle est cette note énigmatique du rabbin ? Comment argent a-t-il pu disparaitre ? Difficile d’y comprendre quelque chose. Why? It’s the one thing it didn’t say. Qu’est-il arrivé à Max ? A-t-il été assassiné ou s’est il suicidé ? Personne n’a le temps d’apporter de réponse qu’une voiture arrive déjà en sens inverse pour faire la fête. The show must go on cf Bohemian Rhapsody. C’est le mystère de la vie. Voilà pourquoi on préfère parler de rêve américain. L’histoire est plus belle encore si l’on se dit que tout cela n’était qu’un rêve cf Inception. To keep from going crazy, you have to cut yourself off from the outside world, just not think about it. Yet there were years that went by. It seemed like no time at all, because you’re not doing anything. À la réflexion, mieux vaut qu’il s’agisse d’une illusion. Et que tout s’arrête confortablement dans une fumerie d’opium plutôt que dans une benne à ordures. Parce qu’en Amérique, le cauchemar n’est pas remboursé. LE TRAILER Cette explication de film n’engage que son auteur. Lefilm a beau durer 3h40, on ne s‘ennuie pas une seule seconde devant Il était une fois en Amérique. La faute à une mise en scène absolument brillante de maîtrise, qui nous emmène de flashbacks en flashbacks avec une fluidité impressionnante. Sergio Leone adapte ici les codes du western spaghetti au film de gangster et ça fonctionne Il était une fois en Amérique Séances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Photos Blu-Ray, DVD Musique Secrets de tournage Récompenses Films similaires note moyenne 4,5 22481 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné Votre avis sur Il était une fois en Amérique ? 832 critiques spectateurs 5 587 critiques 4 147 critiques 3 42 critiques 2 31 critiques 1 12 critiques 0 13 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus récentes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnés Ultime oeuvre de Sergio Leone, son testament dont il consacra douze années de sa vie, notamment pour préparer le scénario adapté du livre "The Hoods" de Harry Grey. Il nous fait suivre le destin de Noodle sur trois époques différentes, régulièrement lié à trois amis dont Max et un amour pour Deborah qu'il a rencontre lors de sa jeunesse. Ultime testament qui fut pourtant massacré à sa sortie, notamment par les producteurs américain il n'y a qu'en France où le montage de Leone sera respecté qui en modifient la narration et le coupe d'environ deux heures. Et pourtant... Que dire de cette immense et magnifique fresque ? Qu'entre autre, ici le mot "Cinéma" prend tout son seconde, chaque plan, cadre ou image, sont d'une telle beauté, émotion et richesse durant ce voyage intemporel à travers trois époques. D'une justesse d'écriture, "Il était une fois en Amérique" revient sur le destin de Noodle à travers sa jeunesse où il était avec une bande de gamin aussi débrouillarde qu'attachante, durant l'époque de la prohibition où il devient un gangster respecté et enfin lors de sa vieillesse et d'un retour sur les terres où il a grandit. Leone évoque son amour de jeunesse qui va le suivre toute sa vie, une relation faite d'attente, de déception, de cruauté et d'amour qu'il rend tour à tour touchante et naïve lorsqu'ils sont jeunes puis cruelle par la suite. Il s'attarde aussi sur les relations d'amitié qu'il nouera avec les gamins avec qui il a grandit et notamment Max, une tête brûlée qu'il admire lorsqu'il est jeune. Les personnages, leurs évolutions et les relations qu'ils entretiennent sont traités avec justesse, subtilité et passion. Chaque personnage est approfondi et révèle au fur et à mesure du film ses parts d'ombres et de lumières. A travers le destin des personnages, Leone traite de l'amour, de l'amitié, la trahison, la loyauté, de la vie et des dilemmes qu'elle nous propose ou encore de l'amertume et du regret. Séparé sur trois époques, elles sont toutes passionnantes, que ce soit la jeunesse où Leone capte à merveille les sentiments enfantins, leurs naïvetés et leurs visions de la vie, sachant les rendre particulièrement attachant, innocent et attendrissant, l'âge d'or de la prohibition ou la vieillesse. L'histoire est, tout le long passionnante, nous emmenant vers des horizons parfois inattendus dont on peut chacun y interpréter certains éléments ce qu'avait d'ailleurs dit Leone à James Woods "A quoi ça servirait de faire du cinéma si c’est pour tout expliquer ?" et judicieusement traitée à travers un montage ingénieux. Le film est long et le rythme plutôt lent mais tellement passionnant. Il ne laisse strictement rien au hasard, chaque plan est intelligemment choisi et ses cadres sont régulièrement truffés de détails et d'idées. Il braque souvent sa caméra au plus près des personnages et en fait ressortir toute l'émotion et la dramaturgie à l'image des scènes de danses de Déborah enfant observé en cachette par Noodle, des différentes séquences de vies, de joies instantanés, de profondes tristesses, d'amitiés ou même de simples regards. Il signe une oeuvre forte et mélancolique, accentuée par une magnifique bande originale signée Ennio Morricone, composée bien avant le tournage. Souvent présente, elle colle toujours parfaitement à l'image et son envoûtante flûte de paon est inoubliable. D'ailleurs Leone avait déclaré que Morricone n'était pas son musicien mais son scénariste, cette phrase prend ici tout son sens. Mais Leone sait aussi utilisé d'autres musiques comme en témoignage l'une des premières scènes avec "Yesterday" en fond sonore. Il nous fait voyager à travers différentes époques notamment grâce à une reconstitution réaliste et grandiose. Que ce soit les rues avec la fumée qui y ressort, les architectures ou les intérieurs, il a le sens du détail et se fait méticuleux. Robert DeNiro trouve là l'un de ses plus grands rôles. Il retranscrit à merveille toute la vie de Noodles son amour, ses amis et ses échecs. D'une sobriété exemplaire, il en fait ressortir toute l'émotion. Face à lui, James Woods est magistral, dans ce qui est l'un de ses plus grands rôles. Les jeunes acteurs sont naturels et touchants, tout comme Elizabeth signe un ultime film, un testament intemporel, mélancolique, magnifique et envoûtant. Un film sur la vie, ses dilemmes, sa cruauté, sa nostalgie ou encore sa recherche du temps perdu, un film où chaque seconde est riche et chargée d'émotion. C'était dans le cadre du revisionnage de certains films que je n'avais pas eu l'occasion de revoir depuis mon inscription sur SC Note inchangée et toujours en tête de mon top 10 et ce n'est pas près de changer, une oeuvre qui m'a profondément marqué. Un rêve. Et si tout cela n'était qu'un rêve ? Comment le définir autrement ? Leone lui-même avait précisé à un spectateur curieux que son film commençait et se terminait dans une fumerie d'opium... Ce qui signifie que durant près de 4 heures, nous n'avons peut-être observé qu'un fantasme démesuré. En tout cas, c'est vraiment ce que j'ai ressenti. Il avait rebaptisé l'oeuvre "il était une fois un certain cinéma" en expliquant que c'était la dernière fois qu'on verrait une oeuvre de ce genre. C'est splendide, il n'y a pas de mots assez forts pour souligner l'ampleur et la réussite du travail d'un géant qui aura consacré 15 ans de sa vie à mettre au monde son bébé. Et ça saute aux yeux la perfection est omniprésente et les images les plus belles mais aussi les plus troublantes sont à mon avis celle de la ville ancienne, recouverte de nuages de fumée, où Noodles et ses acolytes ont fait leurs premiers pas. De Niro est sublime dans ce qui s'apparente comme peut-être le meilleur rôle, en tout cas le plus abouti de sa fructueuse carrière. Idem pour le metteur en scène. Quand à la célebrissime musique de Morricone, elle est à ranger au panthéon des meilleures bandes-son de toute l'histoire du cinéma ! L'émotion se fait ressentir à chaque instant et le spectateur est transposé comme rarement dans ce monde à part, du rêve, qu'est cette boîte à images et souvenirs qu'on appelle le cinéma. Nostalgique et émouvant mais pas larmoyant, réalisé avec la maîtrise des plus grands, interprété tout en sobriété et subtilité, comportant des passages inoubliables, c'est une des oeuvres les plus admirables qui m'ait jamais été donné l'occasion de voir. Waouw, waouw, waoux... "C'est géant" ! Je ressors du troisième visionnage de cette oeuvre et c'est toujours la première chose qui me traverse l'esprit dès que survient le générique de fin, mais c'est aussi une impression, celle d'avoir vu passer toute une vie ou bien des vies! en 225 minutes... Sergio Leone, réalisateur italien, a déjà consacré la plupart de ses autres films à l'histoire américaine, filmographie hélas bien courte la conquête de l'Ouest américain dans "Il était une fois dans l'Ouest", la guerre de Sécéssion dans "Le bon, la brute et le truand" à savoir que ces deux films sont également deux films sur l'opposition de deux ou plusieurs personnages, la Révolution mexicaine dans "Il était une fois la Révolution" que je n'ai toujours pas regardé à l'heure actuelle, honte à moi ! , tandis que "Il était une fois en Amérique"... traite tellement de sujets. C'est un film qui parle de l'enfance, de l'amitié masculine, de l'opposition, le gangstérisme, et tout cela pendant la Prohibition, période noire dans laquelle la mafia s'est développée... L'histoire prend place dans trois différentes époques de la vie de David Aaronson, alias Noodles, de son enfance jsuqu'à l'âge adulte entouré de ses amis Patsy, Cockeye, Dominic, Fat Moe et du mystérieux Maximilien, Noodles travaille pour Bugsy, trafiquant dans le quartir juif de New York dans lequel ils vivent. A côté, il est amoureux de Deborah, la soeur d'un de ses amis. Suite à un conflit opposant la bande de Noodles à celle de Bugsy, Dominic, le garçon le plus jeune de la bande, est tué par Bugsy, et Noodles par vengeance le tue à son tour avec un gendarme, ce qui lui vaudra la prison pour dix ans. Sorti de prison, il retrouve Max et le reste de sa bande et s'unissent pour commettre différentes affaires pour Joe et Frank Minoldi, parrain de la Mafia. Enfin, parallèlement, le film montre la vieillesse de Noodles, ses troublantes retrouvailles avec Max après près de 35 ans de silence, et ses adieux et ses retrouvailles avec Deborah, la femme de sa vie... Mais Max pourra-t-il renouer l'amitié entretenue avec Max, son ami de toujours? Quel secret celui-ci lui cache-t-il? Tout d'abord, "Il était une fois en Amérique" est un film très symbolique. "Il aura fallu 15 ans au metteur en scène du légendaire 'Il était une fois dans l'ouest' pour réaliser ce film" disent-ils... Si vous vous rappelez bien, de mon impression au début de ma critique, c'est-à-dire celle d'avoir suivi une vie entière pendant 3h45 ; il s'agit de l'oeuvre testament de Sergio Leone, celle à laquelle il a consacré une grosse majorité de son existence, qu'il a travaillé et retravaillé jusqu'à trouver le résultat final, celui de la Perfection, avant qu'il ne trouve la mort tandis que parallèlement, il préparait un projet sur le siège de Léningrad, une autre grande partie de l'histoire américaine. L'intrigue de ce monument s'étend de l'adolescence du personnage magistralement intérprété par Robert DeNiro et de ses amis, témoins attentifs et railleurs de tout ce qui se passe autour d'eux, jusqu'à la majorité, à partir de laquelle commencent à disparaître tous ceux qui faisaient sa vie, à commencer par son amour de jeunesse, Deborah, interprétée par Elizabeth McGovern, qui s'en ira à Hollywood pour devenir comédienne et qui ne la reverra que 35 ans plus tard, ainsi qu'à la trahison de son ami de toujours Max, interprété par James Woods ayant changé d'identité après s'être fait passé pour mort ; l'intrigue est une succession d'événements fatals lancée dès la première demi-heure, et même avant que celle-ci s'achève on sait déjà que la suite va être du lourd et en effet, dès le retour en arrière sur Noodles espionnant Deborah en train de danser , celui-ci ne fera que le confirmer. Même si les 30 premières minutes du film sont un peu lentes on ne peut s'empêcher de lâcher l'écran, puisque visuellement, gros point fort, on atteint la perfection que ce soit dans la beauté des décors, les tenues des personnages, les différents environnements la cultissime photographie du groupe de jeunes gens devant le pont de Manhattan ou encore la scène de la mort de Dominic au ralentit, survenant juste après le plan du pont. Brrr j'en ai eu des frissons ! ^^ Mais aussi, le film en lui-même est le symbolisme des différentes étapes de l'existence et de la déchéance morale à laquelle le héros est confronté. Ensuite, la distribution d'acteurs est d'une indéniable qualité Robert DeNiro en grande forme, aussi adulte que plus âgé, un James Woods d'abord confiant puis peu à peu inquiétant, Elizabeth McGovern, Joe Pesci,... Leone réalise une véritable prouesse et met toujours très bien leurs visages en valeur et prouve que le langage non verbal, c'est à dire le regard peut apporter encore davantage d'émotion. Sinon, les enfants sont tout aussi convaincants ! Ils sont conformes à leurs alter-égos, aussi bien physiquement que mentalement. Il s'agit également du premier rôle de Jennifer Connelly, interprète de Deborah enfant, avant d'être popularisé par la suite par "Labyrinthe", "Requiem for a dream" ainsi qu'"Un homme d'exception". Enfin, le film contient bon nombre de répliques marquantes, et parfois mêmes des passages drôles celui de la femme se faisant passer pour morte dans le corbillard, dans lequel Max ramène son ami sorti de prison. Mais ce qui marque avant tout dans le film, c'est la claque auditive que nous offre le grand Ennio Morricone, un atout majeur du film ; car non seulement elle est sublime la plus belle perle de son compositeur, même bien au dessus de celles du "Bon, la brute et le truand" et "Il était une fois dans l'Ouest à mon goût, mais en plus on a beau entendre les quelques mêmes thèmes tout le long du film, on n'est lassé d'elles à aucun moment ! Car en plus de privilégier l'émotion visuelle, on y privilégie surtout l'expression des sentiments à travers la musique ! DeNiro, onze ans après le second volet du "Parrain" et huit après son rôle de charismatique chauffeur de taxi dans "Taxi Driver", réussit à nous livrer un personnage intéressant, attachant et émouvant, rien qu'avec la puissance de la musique et du visuel. Voilà j'en avais tellement à dire sur ce film qui est assurément l'un de mes préférés. Merci à tous ceux qui ont eu le courage de parvenir à bout de ce pavé, pour conclure, "Il était une fois en Amérique", dernier chef d'oeuvre de Sergio Leone est une oeuvre d'une puissance incroyable. 15 ans de préparation afin de nous prouver son immense talent et l'étendue de son génie à travers cette oeuvre poétique et intense ! Un grand moment de cinéma, allez-y les yeux fermés. Cela faisait longtemps que je voulais voir ce film, mais, et ne me l'explique pas vraiment, j'ai retardé l'échéance de plus en plus, en attendant le moment où je n'en pourrai plus d'attendre et que je ne puisse pas voir un autre film que "Il était une fois en Amérique". Mais, ce faisant, je risquais d'être déçu, après tout le temps que j'ai attendu pour voir ce film, après tout le bien qu'on m'a dit sur celui-ci, vous ne pouvez pas imaginer les espoirs que je portais en ce film! Je pensais passer un moment inoubliable, je pensais que ce film allait entrer dans le classement très fermé de mes films préférés... Eh bien c'est le cas!Le film dure presque quatre heures, mais c'est encore trop court! La meilleure partie, et il n'y a absolument aucun doutes là dessus, c'est celle durant laquelle Noodles et les autres sont enfants... Quelle poésie, quelles images, quelle photographie, quelle musique, quel scénario, quels acteurs,... Et ça, ça vaut pour tout le film, pas seulement pour cette si je ne devais retenir qu'une seule scène du film, ça serait le plan large sur le groupe d'enfants heureux déambulants dans les rues de New-York, puis à un moment, le plus jeune se détache du groupe et esquisse quelques pas de juste fabuleux!Et, en plus d'avoir un scénario en béton, Sergio Leone réussit tout de même à nous faire douter de ce que l'on a vu durant 3h30, après une scène finale ambigüe... Je ne m'y attendais pas du tout! La notion de rêve ou de vison est très rare dans ce genre de film, et je pense que ça donne une dimension encore plus énorme à ce Chef d' ne m'étendrais pas plus sur ce film, parce que si je commence à explique tout ce que j'ai ressenti, tout ce que j'ai pensé du film, on en a pour la nuit!Je terminerais tout simplement en disant que Sergio Leone signe ici un des film les plus beau, touchant, intriguant et parfait de tout les temps!A voir et à revoir, ne craignez surtout pas la longueur du film, on ne s'ennuie jamais! "Il était une fois en Amérique"... Ah, qu'est-ce que ce film m'a fait rêver... Ici, Sergio Leone ne se contente pas de nous donner une leçon de Cinéma, son film c'est LE Cinéma !!! On passe par toutes les émotions, c'est parfaitement maîtrisé, aucune longueurs -pourtant, il dure plus de 3 heures 40 !-, casting 5 étoiles prodigieux, photo ultra-convaincante, et surtout, la mythique, phénoménale, extraordinaire, rien au monde ne pourrait définir la musique d'Ennio Morricone, qui signe ici sa plus belle bande-originale ! Sorti 13 ans après "Il était une fois la révolution", ce troisième film de la trilogie du "il était une fois..." s'avère être le long-métrage le plus abouti de Sergio Leone. Il sort de son genre de prédilection, et pourtant, c'est un magnifique coup de génie qu'il livre avec "Once upon a time in America" ! De Niro y est majestueux, dans l'un de ses plus grands rôles pourtant, il y en a pléthore !. Sa prestation est troublante de réalisme, ultra-crédible, c'est le summum du jeu d'acteur, la perfection incarnée !!! Il incarne Noodles, un gangster Juif en pleine prohibition et le même Noodles, mais 30 ans plus tard, revenant dans son quartier, le "ghetto" juif de New York, sur les traces de son adolescence, de son ascension dans le "milieu", de ses hantises, de son amour d'enfance... Le film est, en plus d'être passionant, super bien conçu, avec un scénario hors normes et parfaitement écrit. La mise en scène de Leone, qui renouvelle son style, est juste inimmitable, spectaculaire, grandiose ! Ce film m'a littéralement envoûté, pour moi, il retrace mon amour pour le Cinéma... C'est ce qui explique qu'il fasse partie de mes films préférés, c'est un film de référence, à la fois culte et mythique. Sûrement l'un des meilleurs films de gangster de tous les temps, the best avec "The Godfather"... Et même l'une des plus grandes oeuvres cinématographiques depuis l'invention du septième art ! Plus qu'un film de gangster, Leone livre une épopée, une saga, un monument, une vraie oeuvre d'art ! Certains plans feraient d'excellents tableaux... Une fois que la musique de Morricone vous rentrera dans la tête, que vous jubilerez rien que par la présence de De Niro, que vous assisterez aux plans parfaits et iréels de Leone, les mots Cinéma et Cinéphile prendront alors tous leurs sens... En un mot sublime ! Si je pouvais lui mettre 6 étoiles, je le ferais. Pour moi le plus beau film de gangster jamais fait. Quand il s'est arrêté j'avais vraiment l'impression d'avoir vu un film pas comme les autres, un grand moment de cinéma. Certains critiquent le fait qu'il est long 3H40, mais je trouve que c'est essentiel à l'histoire et sans ça le film serait impossible à comprendre. Le thème du rapport à l'enfance perdue est vraiment très touchant notamment lorsqu'on retrouve De Niro qui se rappelle de son enfance. L'expression de l'acteur est très émouvante. Pour moi, c'est le plus beau rôle qu'il ait eu à jouer. Et que dire de la réalisation de Sergio Leone le maître du western n'en déplaise à certains tous les détails sont absolument parfait. C'est un niveau de perfectionisme que l'on retrouve uniquement dans le parrain. Le rythme très lent du film nous permet justement de faire passer les émotions mais également de s'imprégner totalement de l'environnement des personnages. Quand on sait que Leone a mis 13 ans de réflexion pour réaliser ce film, on comprend mieux le résultat. Une mention spéciale également à James Wood mais aussi à ceux qui jouent le rôle des enfants qui sont vraiment excellents. Un grand film,tout simplement. Il était une fois en Amérique est une très grande expérience de cinéma, originale, émouvante et réaliste. Ce qui fait la force du film est pour moi le récit dans le désordre chronologique c'est osé, compréhensible et ça ne gène pas le moins du monde ! La reconstitution est incroyable on voit New York à trois époques, remplie de figurants, avec à chaque fois les mentalités bien retranscrites. Les costumes sont très la réalisation, Leone nous prouve qu'il est un virtuose de la caméra elle est juste parfaite ! Le scénario, quand à lui, est magnifique, juste incroyable le film dure quand même 3H40 et JAMAIS je ne me suis ennuyé, il n'y a aucune longueur ! Sur ça, je dis juste chapeau ! A vrai dire,ça m'a même semblé court à certains moments et j'en redemande encore ! J'espère voir un jour cette fameuse version de plus de 4 heures présentée à Cannes. L'histoire est excellente, nous présentant une belle histoire d'amour enfin belle...pas à tous les moments mais les scènes ou Noodles observe Déborah danser sont juste somptueuses et une très grande et plutôt triste histoire d'amitié. A vrai dire, le film nous montre à quel point certains choix ou envies peuvent détruire l'amour ou l'amitié. Concernant les acteurs, c'est du sans faute aussi De Niro est magistral et nous offre une de ses meilleures performances d'acteurs et des grand rôles, il en a fait, c'est dire ! . James Woods est également impressionnant, très très convaincant et les seconds rôles sont géniaux il y a Joe Pesci, quand même ! . Concernant la musique d'Ennio Morricone, elle est MAGNIFIQUE ! Très mélancolique et nostalgique. Le seul problème, c'est qu'il n'y a que quatre thèmes je crois qu'on entend dans le film, et elles sont un peu trop utilisées à l'excès, c'est dommage ! Mis à part ça, Il était une fois en Amérique est parfait, une sorte de film de gangster fusionné au drame. C'est juste immanquable ! 5/5. Il était une fois un génie. Un génie trop tôt disparu. Un génie qui ne laissera derrière lui que 6 films magistraux, dont fait parti ce "Il était une fois en Amérique". Leone abandonne le western qu'il souhaitait déjà quitter avec "Il était une fois dans l'Ouest" pour se consacrer à cet autre territoire sauvage et inexploré de l’Amérique la prohibition. Et il s'y prend bien le bougre, il s'y prend telement bien qu'il en deviens, en plus d’être déjà un pilier du western italien, un monument incontournable du cinéma. Tout d'abord, Sergio Leone s'est toujours montré extrêmement minutieux dans la conception de ses scénarios. "Il était une fois en Amérique" n'échappe pas à la règle. Très aboutit, il met en scène différentes époques de l’Amérique, les années 1920, 1930 et 1960. Certes c'est long, mais c’est si limpide, si vertueusement assemblé, que le film s'écoule sans que l'on s'en aperçoive. L'importance que Leone consacre à ses personnages se ressent également. Il consacre une bonne partie du film à les présenter, à travers un décor de New York en construction et plus en général, d'une Amérique en construction. Si les années 1930 montrent l'age d'or de la bande, les années 1920 montrent sa fondation, à travers la présentation des personnages et le décor donc, mais aussi à travers la ruse dont font preuve les jeunes garçons ruse qui s'illustrera lorsqu’ils seront adultes . Cette partie du film est de loin ma préférée, car la mise en scène et surtout les costumes sont si magnifiques que les images à elles seuls offrent un spectacle des plus sublimes, outre l'aspect passionnant de l'époque que Leone n'oublie pas non plus de valoriser grâce à sa réalisation toujours aussi parfaite. C'est simple, et cela vaut pour tout le film, chaque plan relève de l’œuvre d'art tellement la mise en scène est soignée et la photographie de qualité. En témoigne d'ailleurs cette fabuleuse scène où le plus jeune de la bande se fait tuer, qui combine astucieusement la réalisation de Leone action au ralentit avec en arrière plan le pont de Manhattan et la mise en scène le costume de l'enfant qui se fait tuer . Le film s'illustre également par sa narration particulièrement originale et spéciale. Leone jongle ainsi avec les flashback avec tellement de talent que l'on a aucun mal à suivre le déroulement de l'histoire. L'histoire de Noodles et de sa bande, tous magistralement interprétés notamment par Robert de Niro qui livre ici l’une de ses meilleurs prestations. Je disais tout à l'heure que Leone portait une attention toute particulière à ses personnages notamment en plaçant bien son intrigue et ses personnages. Mais c’est surtout dans leur développement qu'ils acquièrent une importance capitale. Il n'y a aucun manichéisme, chaque protagoniste a ses parts d'ombres et de lumières, Noodles a un certain code de l'honneur envers ses camarades mais cela ne l’empêche pas de violer la femme qu'il désire, laquelle il est vrai se montre particulièrement insupportable et sadique. Les personnages sont si développées et la narration si réussie que l'on en viens, tout comme Noodles, à se remémorer les années de jeunesse de ce dernier, non sans nostalgie. Un plan en particulier illustre ce phénomène. Quand, lorsque Noodles se remémore son ami max, Leone nous montre un flashback de ce dernier, plus jeune, à son arrivée à New York. Cette scène, qui interviens à la fin du film, nous renvoie donc au début du film, lequel est assez long, le souvenir de cette scène date donc déjà de plusieurs heures, d'où cette sensation de nostalgie. Enfin, Ennio Morricone nous signe encore ici une musique sublime, dont une s'inspirant de "Yesterday" le titre très connu des fameux "Beatles"; quand je vous parlais de nostalgie....Bref, d'une qualité esthétique remarquable, "Il était une fois en Amérique" se révèle donc être un chef d’œuvre, le dernier chef d’œuvre malheureusement de l'un des plus grands piliers du cinéma Sergio Leone. "Once upon a time in America" est le testament cinématographique de Sergio Leone, qui signe son chef-d'oeuvre absolu. Une oeuvre d'une ambition et d'une ampleur quasi-inégalables, portée par le talent de conteur inouï du cinéaste et un casting d'exception les mots manquent pour saluer le génie de De Niro. Le film est tellement sublime que je n'ai pas spécialement envie de l'analyser, de décrypter ses multiples interprétations possibles Noodles délirerait-il son avenir sous l'emprise de l'opium ?. Je préfère me laisser envoûter par sa narration obsédante, ses époustouflants morceaux de bravoure la mort de Dominic au ralenti est toujours aussi grandiose et la partition de Morricone, absolument déchirante. Leone l'utilise avec une virtuosité confondante, n'hésitant pas à rendre son film le moins bavard possible pour renforcer l'intensité de tout ce qui se dit, tel l'inoubliable "Your mother is calling you", adressé deux fois par Deborah à Noodles. Le plus admirable dans tout ceci est que la stupéfiante maîtrise de chaque scène n'est jamais écrasante puisque l'immense sensibilité de Leone imprègne son oeuvre d'une émotion indélébile. Pour finir, un mot sur la version de 4 h 11 exhumée récemment les scènes supplémentaires, plutôt belles, n'y sont pas décisives et alourdissent même un rien l'ensemble. Les 3 h 49 connues de tous sont donc idéales pour apprécier cette épopée somptueusement élégiaque qui constitue un sérieux prétendant au titre de plus grand film jamais réalisé. Sergio Leone a marqué le Cinéma au fer rouge avec seulement sept films. Sept films dont trois intemporelles trilogies qui ont aussi bien bouleversé le western que transcendé le 7e Art. Ainsi, 13 ans après Il était une fois la Révolution, le réalisateur italien signe l'ultime film de sa trilogie qui, après le far west et la révolution mexicaine, se penche sur une autre période importante de l'histoire américaine la prohibition dans les années 30. Et quand on sait que Leone a refusé de mettre en scène Le Parrain pour se consacrer à ce qui sera son ultime film, on imagine déjà ce qu'il aurait pu faire de l'adaptation du roman de Mario Puzo... Un an de tournage, 30 millions de dollars dument dépensés, trois rues entières reconstituées pour l'occasion et un tournage aux quatre coins du monde pour une épopée humaine longue et intense qui reste définitivement ancrée dans les mémoires. D'une durée de 3h35, le film ne se regarde pas, il se contemple, Leone parvenant à transcender chaque plan, chaque séquence, nous faisant constamment oublier la durée évidente du métrage. Scindée en trois parties le passé / l'enfance, le présent / l'âge adulte et le futur / la vieillesse, l'histoire s'intéresse à la vie tumultueuse d'une bande de gosses des rues qui, au fil des années, vont voir leur existence vouée au grand banditisme et tout ce qui s'en suit. Car comme pour tous les grands gangsters, chaque montée a sa chute et celle de l'entreprise Bercovicz & Associés dirigée par Max Bercovicz James Woods dans son plus beau rôle et Noodles Aaronson Robert De Niro, plus imposant que jamais n'y échappe pas. Le montage, peu conventionnel, entremêle sans prévenir les trois époques et instaure un suspense inattendu qui nous happe du début à la fin pour ne jamais faiblir. Quant au reste du film, on a affaire à du grand Sergio Leone décors plus vrais que nature, photographie impeccable, musique enivrante toujours signée Ennio Morricone, cadrages parfaits, rythme soutenu chaque séquence est tout bonnement culte et bien entendu direction d'acteurs à toute épreuve pour un long-métrage bouclant à la fois une trilogie épique mais également la carrière d'un des plus grands réalisateurs qu'il soit, Il était une fois en Amérique étant aussi bien l'un des drames historiques les plus magnifiques du 7e Art que l'un des meilleurs films sur le grand banditisme. Une merveille inlassable et indispensable sublimée d'année en année. Que dire alors que tout a déja été dit. Et bien 3h40 de CINEMA, mais le cinéma à l'état pur, majestueux, passionnant, émouvant, envoutant. Pour son dernier film, Sergio Leone signe un chant du cygne d'une beauté indescriptible. Les 220 minutes du film passent comme si il n'y en avait que 75, et c'est même assez triste que l'on voit le générique apparaitre. Il était une fois en Amérique est aussi une fresque somptueuse, d'un grand lyrisme et en même temps une oeuvre désenchantée, une Amérique aussi belle que triste parfois. A l'image de l'afrontement final, entièrement psychologique et en dialogues, un face à face majestueux entre deux acteurs au sommet de leur art, Robert De Niro et James Woods. Et on n'est pas prêt d'oublier le regard de Jennifer Connelly regardant son amour d'enfance après avoir lu "Le Cantique des Cantiques". Bouleversant. Magnifique film de Sergio Leone, peut être même le meilleur ? Dernier volet de sa trilogie d' "Il était une fois..." et dernier chef-d'œuvre du défunt réalisateur. L'histoire prend place dans une Amérique révolue du Far West pour laisser place au milieu des gangster juifs de New York mené par l'excellent Robert De Niro. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, Morricone est à nouveau de le chef d'orchestre de ce magnifique film. Je considère ce film comme un monument du cinéma. 5/5 Il était une troisième fois un chef d'oeuvre signé ou commencer ?Robert deNiro juste magistral, James Woods fabuleux, Elizabeth McGovern, Treat Williams, Tuesday Weld, William Forsythe sont géniaux !Burt Young et Joe Pesci sont exceptionnel même si ils n'ont que deux petits acteurs incarnant la bande de voyous jeunes sont d'une ressemblance folle avec les acteurs une fois grand, le casting n'a pas était fait à la va vite cela se voit !Les décors et les costumes sont criant de vérité, juste éblouissant, les immeubles, les voitures, les pardessus, les chapeaux, les meubles et bien d'autres sont oublier les maquillages qui sont juste musique est sublime, en total osmose avec l' scénario est absolument excellentissime, 3h39 de film et absolument aucun ressenti d' finir, la mise en scène et la réalisation c'est du Leone, donc c'est juste, c'est puissant, c'est de la précision, c'est du travail, c'est vrai, c'est parfait !Sergio Leone finit sa carrière sur une pure bombe atomique du cinéma ! le meilleur film que j'ai vu à ce jour ! Robert De Niro signe ici son plus grand rôle , le film nous transporte dans une fresque magnifique et sublime ! Le film est une superbe recomposition des Etats - Unis . Sergio Leone achève sa carrière de cinéaste avec un chef d’œuvre incontournable ! Plus qu’un simple film, c’est toute une vie qui s’écoule sous nos yeux 4h10 d’images en même temps. "Il était une fois en Amérique" c'est de véritables moments de vie décrits avec intensité, c'est également une époque retranscrite à merveilles, mais plus que ça, c'est un cinéma qui nous fait voyager. Avec sa réalisation exceptionnelle, ses acteurs monstrueux De Niro & Woods y sont impressionnants, son excellente composition musicale signée Ennio Morricone, et son scénario d'une richesse hors-norme, Sergio Leone apporte aux films de gangsters, un véritable modèle du genre ! Tout est parfaitement orchestré, jusqu'à ce casting, où les acteurs trouveront une parfaite ressemblance au fil des années. Quant à la petite Jennifer Connely, qui trouvait ici son premier rôle, n’aura pas bougé d'un poil en 30 ans, c'est impressionnant à quel point on la reconnaît parfaitement. "Il était une fois en Amérique" n'a pas seulement l’allure d’un grand classique, c'en est un ! Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse Lultime film, tout court, du génial cinéaste italien, mort en 1989 à seulement 60 ans. Pourtant, si « Il était une fois en Amérique », fresqueC'est dans le cinéma de Sergio Leone que nous plonge cette Nuit, à l'écoute d'émissions d'hier qui lui étaient consacrées et par la voix de Leone lui-même, présent dans la plupart de ces archives. Si aujourd'hui, près de trente ans après sa disparition, Sergio Leone est enfin reconnu, il a longtemps été un cinéaste très sous-estimé. Avec cette Nuit, nous essayons de comprendre comment le mépris qui avait accueilli ses premiers westerns "made in Italy" a fait place au respect qu'impose l'œuvre d'un véritable auteur ; comment Leone est devenu partout une référence, pour ses pairs et pour les cinéphiles, comme pour le grand public, en ne signant que sept films et comment ces films ont marqué durablement notre imaginaire Gian Luca Farinelli, directeur de la Cinémathèque de Bologne et commissaire général de l'exposition Il était une fois Sergio Leone, et le directeur de la Cinémathèque française, Frédéric Bonnaud, nous accompagnent tout au long de cette Nuit, pour nous éclairer sur l'œuvre et la personnalité de Sergio Leone. Frédéric Bonnaud à propos de Il était une fois en Amérique "immense chef-d'œuvre, son très très grand film qui est un film culte pour des millions de gens" 'Il était une fois en Amérique' c'est un film plus grand que le cinéma, c'est à dire qui excède les capacités du cinéma. Mais ce qui est très touchant aussi c'est que c'est un film comme si la bataille de Waterloo était racontée par la cantinière ou par le petit tambour... c'est à dire que c'est la grande histoire racontée par un figurant. [...] Il fait son grand film, sa très grande œuvre sur un destin d'un tout petit bonhomme qui serait au huitième plan de la photographie. Gian Luca Farinelli revient sur la fascination de Sergio Leone pour le cinéma américain. Il rappelle que Leone était né en 29, année de la crise et année de l'arrivée du cinéma sonore en Italie, qu'il a connu l'âge d'or du cinéma hollywoodien en salle dont il a été privé ensuite durant les années du fascisme Pour un Européen de son âge, les États-Unis étaient le paradis et le cinéma était plus que le paradis. Dans une très belle interview qu'il a fait à la Cinémathèque française, quelqu'un lui demande pourquoi vous ne faites pas de films sur l'Italie, il répond 'peut-être que quand l'Italie sera grand comme les États-Unis je ferai des films sur l'Italie'. Et bien évidemment il n'a aucune envie de le faire. Cette dimension d'enfant, de rêveur, c'est l'essentiel pour comprendre Sergio Leone. Pour Frédéric Bonnaud, Sergio Leone est "un des meilleurs récepteurs du cinéma américain" Sergio Leone a été un des meilleurs spectateurs des produits qui sortaient de l'usine à rêves. Parce que le cinéma américain a eu cette particularité, c'était un cinéma qui pouvait ne pas être ambitieux mais dont la manufacture, dont la fabrication déjà était fascinante, pour quasiment le moindre de ses produits. Pour prolonger, visite de l'exposition Il était une fois Sergio Leone avec Antoine Guillot dans "Plan Large" Par Albane Penaranda Avec Gian Luca Farinelli et Frédéric Bonnaud Réalisation Virginie Mourthé Avec la collaboration de Hassane M'Béchour Nuit Sergio Leone - Entretien 2/3 avec Gian Luca Farinelli et Frédéric Bonnaud 1ère diffusion 04/11/2018Ilétait une fois en Amérique, un film de Sergio Leone avec Robert De NiroJames WoodsElizabeth Mac Govern et . Synopsis : New York à la fin de la Prohibition. Recherché par le FBI à la suite d’une combine qui a mal tourné, David ''Noodles'' Aaronson se réfugie dans une fumerie d’opium. Il