Ala retraite sur mon île de beauté entouré d'une mer magnifique, corse de ma maman, je me souviens des moments de mon passé. Je suis un passionné, sportif et autodidact de la vie. J'ai trois enfants et une magnifique petite fille. Je serais ravi de vous faire partager mon univers oú il fait bon vivre. Je vous accueillerais dans ma belle
... à vous tous mes amies ainsi que toutes celles et ceux qui d’aventure viendraient lire. Ainsi soit-il, ainsi soit-elle, ainsi soit Je !Décor Short éditions, dialogues Jeanne. Dans le rôle principal Jeanne. Doublure Jeanne. Scénariste, productrice, réalisatrice, attachée de presse, accessoiriste Jeanne. - Avant que la séance ne commence, prenez une boisson, une chaise... longue de préférence, long pavé en vue déambulant en roue libre, nombre de caractères illimité. - *** Il était une fois... Jeanne est née... il y a des lunes, il y a des lustres, il y a un certain temps si ce n’est certain, dieu sait quand, le jour précis de sa naissance se perd dans la nuit des temps. Elle a soufflé récemment sa première bougie sur sa page sa deuxième sur la page de ses amis, pour autant n’est pas née de la dernière pluie. Selon certains indices précurseurs, signes avant et après-coureurs, Jeanne en est à sa troisième vie sur la planète bleue, ronde orange, Océane qui décline ses camaïeux de bleus, Terre de sienne et quand bien même ce ne serait pas l’entière vérité, il lui plaît de le penser, en vertu des grands principes et de sa liberté d’expression. Ce point ne nuit à personne, ne mange pas de pain, laissé à la libre appréciation de chacun, chacune, en considérant qu’il y a toujours dans les contes, les légendes un fond de vérité, en vertu de quoi sur l’échelle des valeurs, les repères qui jalonnent la Route du Temps, convenons d’une marge d’erreur à quelques ères près. - Jeanne comme tout un chacune est multiple et plurielle, tout à la fois unique et singulière. Jeanne est intègre, n’apprécie pas les noises, les conflits, les coups bas, les petits bras, les sournoises, les mesquines, les poignées de main molles, mollassonnes qui en disent long sur l’état d'esprit, de vivacité et de réactivité de la personne. Jeanne connaît la nature humaine, les travers d’Homo Sapiens, ses défauts, ses qualités et le défaut des qualités, Jeanne aime les gens, les gentils... hommes et gentes dames mais pas les rustres, les indélicates, les mots et les images crues, les fautes de goût quand les erreurs d’orthographie sont à ses yeux de moindre importance, qui en apprennent sur leur auteure et c’est touchant. A un sonnet parfait mais sans âme, elle préfère une composition de texte imparfaite mais joliment animée. Jeanne aime les mots doux, les petites et grandes attentions, tous ces petits riens qui font beaucoup. Jeanne est fleur bleue, sensible, à fleur de peau, à fleur de mots, Jeanne qui rit, Jeanne qui pleure, Jeanne aime rire jusqu’aux larmes, le sourire est la politesse du cœur... son petit cœur grand comme un aéroport international, interplanétaire, n’ayons pas peur des grands mots et Aux grands mots, les grands moyens. Jeanne sait l'impermanence des choses et des gens, la fragilité de la vie qui ne tient qu'à un fil et à laquelle on tient tant. Jeanne sait que rien n’est jamais acquis, que tout est inédit, que l’on fait du neuf avec du vieux, que rien ne se perd, tout se transforme dans l’univers. Jeanne ne lit pas ou peu, la vie n’est pas dans les livres, Jeanne lit entre les lignes, à cœur ouvert, se lie d’amitié, tisse des liens, Jeanne sait que l’on n’est riche que de ses amis, c’est dit ! Tout le reste n’est que littérature. De l’emploi des temps, temps passé, présent et en devenir... elle préfère le passé antérieur, le passé simple et composé, le temps des accords majeurs. Des tables d’opérations, tables de conjugaison, tables d’orientation... Jeanne n’aime pas les calculateurs, les calculatrices au sens propre et figuré, elle pose toutes ses opérations à main levée, si elle n’a pas de papier, de crayon sous la main, elle compte dans sa tête, sur ses doigts. A la division et la soustraction, elle préfère l’addition et la multiplication. Elle aime les chiffres impairs, les unités avec tout plein de petits zéros derrière, tant qu’à faire -, pour autant n’est pas vénale pour un sou, également les lettres capitales et le pluriel du singulier. ;- Elle sait les alliances, les formules, les combinaisons, les correspondances entre les lettres et les chiffres. Jeanne est rêveuse, idéaliste, rebelle et révolutionnaire qui défend les grandes causes, " Elle est une femme universelle qui déploie ses ailes, telle une improbable étoile tombée du ciel, en attendant de remonter là -haut, elle écrit des mots. " C’est écrit sur la quatrième de couverture de son recueil. Sa bannière, son flambeau, son oriflamme " Je ne suis qu’une femme et seule la plume est mon arme. " Sa plume le plus souvent douce, veloutée peut être acérée, tranchante si besoin est, dernièrement encore elle a mouché en beauté, botté en touche une mouche du coche venue lui chercher des poux, tombée sur sa page comme un cheveu sur la soupe, fondu sur elle comme des morpions, la petite vérole sur le bas clergé, selon l’expression très imagée d’une certaine Joëlle Brethes non dénuée d’humour. - Cela est du passé, n’en parlons plus, pavés croustillants à votre disposition qui valent le détour, le coup d’œil, histoire de jouer les prolongations. Vous l’aurez compris, Jeanne aime écrire, écrire pour dire, pour conter, écrire pour offrir, écrire pour le plaisir... écrire pour ne jamais mourir. Jeanne ne sait pas faire court... bouillon, de culture, Jeanne a un ego certes mais pas la grosse tête pour autant. Jeanne aime jouer avec les mots mais pas avec les sentiments. Jeanne est attachée à la défense de la langue française qui porte haut les couleurs de la France, toutes nos valeurs, nos particularités, unique, vivante et précieuse, on en a qu’une, tout comme l'on a qu’un cœur, une âme. En plus de sa langue maternelle et celle de Shakespeare, elle sait la langue des oiseaux, qui s’écrit à demi-mots, infuse et diffuse à mots couverts, aussi le langage des signes, elle parle avec les yeux, les mains et le cœur. Ni dieu ni maître, ni guide spirituel, Jeanne ne se fie qu’à un seul chef étoilé, un malin génie, le plus bel ordinateur, ordonnateur qui nous ait été donné au berceau, le bien nommé cerveau, son maître à penser, à vivre et à rêver, lequel cerveau féminin bien que plus léger est mieux formé que son homologue masculin, dixit les spécialistes du ciboulot. - Chacun son domaine de prédilection l’espace pour Lui, le temps pour Elle, données pratiques et complémentaires pour les instants du quotidien et créer du lien comme Quelle heure est-il ? Quand passe la prochaine navette spatiale ? Ma montre digitale s’est arrêtée et la batterie de mon portable à écran plasma s’est déchargée, - Où suis-je ? Dans quel état j’erre ? Où est la prochaine sortie, la plus proche porte des étoiles, je cherche le Nord, le ciel est voilé et l’aiguille de ma boussole à cristaux liquides est déréglée. » Dialogues improbables, le temps n’existe pas ou si peu dans l’espace... temps, pure vue de l’esprit, invention humaine, interprétation terrienne et vice versa. Mais revenons à notre boîte noire, siège des rêves et des pensées, matière grise bourrée de neurones, parcourue de connections, bombardée d’informations. Un outil machine d’environ 1, 500 kg de matière grise, le poids de trois " livres ", silencieux, économique, ergonomique, fonctionnant non stop 24 H/24 H, jamais en panne en général ni de réparations, d’interventions en particulier, pas de Service de pièces détachées, pas de Service après-vente, pas de circuits grillés, pas de carte mère à changer, pas de matériel obsolète, démodé. Base de données et mémoire illimitées, enrichissement continu de la base des innés, des acquis, source d’énergie inépuisable alimentée par un peu de sucre non raffiné, pas d’électro-encéphalogramme plat sauf en cas de passage dans l’au-delà , en un mot l’outil idéal, le seul organe qui s’use quand on ne s’en sert pas. Jeanne sait la force de la pensée qui revient comme un boomerang dans une heure, dans un jour, dans un mois ou un an. Jeanne émet et reçoit des informations autrement que sur papier, l’écran d’un clavier, les cueille, les renvoie dans l’air du temps, à travers les champs du, des possibles, l’attraction des champs magnétiques, les ondes électro-magnétiques, au fil du continuum de pensée, pour autant Jeanne n’entend pas des voix mais attend l’écho de vos voix. - Jeanne est lasse des impasses, des voies sans issue, des dysfonctionnements et anomalies du système SE, du remue-ménage, remue-méninges des petits chevaux de bois, à l’inverse peut monter sur ses grands chevaux quand il le faut. Pour exemple elle admet par défaut et en vertu du fait accompli, la remise de lauriers à ce TTC concourant au GP de printemps mais ne comprend pas la recommandation injustement décernée, composition de texte, œuvre » au contenu discutable, au succès indiscutable d’un jeune blanc bec, déboulant comme un jeune chiot dans un jeu de quilles, jeune coq venu semer la zizanie dans le poulailler accompagné de ses courtisanes, toute sa cour, sa suite FB et qui après le coup de grâce, a présenté ses excuses devant l’assemblée réunie au grand complet. Jeanne vous fait grâce de son avis sur les mini-compositions, prétendantes au podium du GP dont le montant de grains de voix qu'elle attribue est réduit d’autant et inversement proportionnel à la longueur de leurs pieds. Ainsi soit-il ! En vertu de quoi et de ce qui précède et forte du dicton, Fontaine je ne boirai plus de ton eau, Jeanne ne viendra plus courir, animer le manège désenchanté, se mirer dans le miroir aux alouettes mais reviendra à ses premières amoures, soutenir, commenter ses amies, ravies de longs pavés à venir - et pourquoi pas à réactiver ses Téléthon Cœur de poète et autres Croque Monsieur, Madame. Ceci dit et cependant SE reste néanmoins un site convivial avec la possibilité de rouler en roue libre, avantage que SE avance à grand renfort de tambours et information si l’une ou deux au diable l’avarice ! de ses compositions de printemps avait été lauréate, c’eut été gaz, champagne à tous les étages et bulles à volonté à tous les paliers, mais cela n’étant pas, on va faire comme si, c’est sans souci, c’est Wall-E qui régale et je souris et même plus s’il lit. - Jeanne remercie une auteure qu'elle apprécie tout particulièrement et ce depuis le début pour sa bienveillance, son éthique, sa droiture, pour ses précieuses précisions sur le conditionnel et le futur, Jeanne dans la lune conjugue le temps à sa façon, dans ses versifications, Jeanne autodidacte n’en fait qu’à sa tête selon sa licence poétique, les instructions de son pilote de bord automatique. Jeanne aime bien prendre des chemins de traverse, faire l’école buissonnière, muser loin du prêt à penser, de la pensée unique et aux esprits fermés, obtus, chagrins, septiques, préfère les esprits ouverts, vifs et joyeux. Élue meilleure commentatrice de SE mais aussi meilleur soporifique, anti-insomnie -, quoi qu’il en soit, ses ailes elle ne les a pas volées. Ainsi soit-elle ! Pourquoi je vous écris tout ceci, cela... pourquoi pas, pour le plaisir de dire, de faire, rien que pour le mot et pour le geste, histoire de passer le temps en bonne compagnie, de fêter un an de l’Isère gaiement qui à l’évidence délie les langues, les pleins et les déliés aussi, ainsi que fêter Le printemps des poètes, son Empreinte de nuit gratifiée d’une recommandation estampillée Short Éditions. Parce qu’il n’y a pas de concours de circonstances, il n’y a que des évidences, " Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous disait Eluard "... manqués ou réussis comme je dis, je sais aussi que lors d’un vol long courrier, en lignes régulières, on sait quand on part, on ne sait pas si et quand on revient. Pour information, je m'envole vers les pays chauds après que les cloches... - de Pâques soient passées avec leur lot de friandises chocolatées et de fait ma page sera en pause pour une durée indéterminée. Je vous remercie de m’avoir lue jusqu’au bout... 11000 caractères et des poussières, je ne poursuis pas avant mon propos, sauf à ce que vous ne frôliez l’overdose, tourniez de la tête ou les talons, et puis en garder un peu pour les temps de disette. Belle chance à tous les concourantes du prix éphémère Paysages de l'Isère, de mon côté éprouve quelques regrets envers Mandrin mais n’ai pas fait campagne, ne pouvant être au tour et au moulin. Ainsi soit-je ! Je vous dis belle soirée et à tantôt. autoproclamée Téléthon Cœur de poète, Tel est ton cœur de poètePrésidente de la Nouvelle et Cordiale Alliance Intergalactique ancienne CIA cosmique Présidente d’honneur de la ligue des Droits des Êtres et du Citoyen de l’Univers tous les DÉÇUS, les reclus, les mis au rebut. Clin d’œil, boutade, plaisanterie envers mes amis les Mousquetaires qui sévissent sur SE . -Membre cette année du Jury Azuréen en liaison avec le Jury Officiel, en vue de décerner le prix Baie des Anges dans le cadre du Festival du Livre juin 2018 et là c’est du sérieux, on ne muse pas, ne badine pas avec l'écriture, les lignes de mots et d'horizon, les images projetées sur le rivage, tout ce qui compose les Belles Lettres, de belles pages ou quand la Littérature retrouve son éclat, de sa superbe, ses lettres de noblesse.
Deprecated Function create_function() is deprecated in /home/etiopatha/www/wp-includes/pomo/ line 208 Deprecated: Function create_function() is
Please verify you are a human Access to this page has been denied because we believe you are using automation tools to browse the website. This may happen as a result of the following Javascript is disabled or blocked by an extension ad blockers for example Your browser does not support cookies Please make sure that Javascript and cookies are enabled on your browser and that you are not blocking them from loading. Reference ID 1fab9e8c-1f6a-11ed-b82a-4d755a514342
Cest une psychologie affectivo-apocalyptique, centrée sur le sentiment final du destin, sur la mission historique de la Russie, et aussi sur la vocation du sacrifice pour ses semblables (les siens). C’est la psychologie des steppes, de l’immensité qui pousse à la fois à l’expansion et à la solidarité émotionnelle avec ses proches, et cela contre l’inconnu qui est de
This article harks back to the phenomenological attempt which was made in Cette lumière This light by Claude Montserrat-Cals, to tell a landscape and to trigger off its appearance from a philosophical approach. It deals with the Baie des Anges in Nice and its morning light glistening on the sea. It is a Persian text from the 12th century which is taken as an indicator The Wisdom of the Mystic East by Sohravardî. He develops an ontology on light which, at the same time of renewing Aristotle and Plotinus's double metaphysical heritage, gives its full meaning to the Greek etymology of Nice» - Victory - , and to the Angels» of the bay. The ontology operates the unveiling of this so specific light - both angelic and victory-like - and makes it happen in a metaphysical tôt le matin, on se promène à Nice et que l'on contemple la baie des Anges, on est saisi par la lumière de ce paysage, par la pureté de son ciel et par le scintillement de ses eaux. La contemplation ne suffit pas à en étancher la beauté. Et l'on sent bien que quelque chose d'autre que ce concret muet cherche à apparaître sans qu'on puisse l'y aider. Ni sans qu'on sache le matinale et encore silencieuse dure peu. Elle est vite brouillée par les affaires humaines qui agitent et défont ce qui était pressenti. On ne sait. Sans doute la présence des anges dont la légende raconte qu'ils habitent la baie1, la légère présence, a-t-elle disparu. Et ne réapparaîtra-t-elle de la de ce paysage dans Cette lumière Montserrat-Cals, 2000 dans cette lumière-là précisément, m'a conduite à rechercher ce qui pouvait non pas la comprendre ou la saisir, car c'eût encore été la figer ; mais ce qui pouvait l'accompagner, la déployer dans son avènement. La laisser apparaître. Bergson, dans La Pensée et le mouvant 1991 fait l'éloge de la distraction et montre ce que les ciels de Turner doivent à cette déprise de l'artiste qui, parce qu'il n'attache pas son regard aux contraintes du social et qu'il abandonne son intelligence pratique, voit ce que nous ne voyons pas ou plus exactement ce que nous avions perçu sans [l'] apercevoir » ibid., p. 1 371. L'artiste donne corps à la vision pâle et décolorée que nous avons habituellement des choses » ibid., p. 1 371. La distraction, loin d'être un retrait paresseux, assure un détachement qui ouvre et révèle. Les tyranniques nécessités quotidiennes sont suspendues. L'œil est libre de vaguer. Et d'aller comme il veut au gré de ses paysages et de ses cette suspension qui a porté Dufy dans sa Baie des Anges2 à laisser éclater le ventre maternel de la Méditerranée et la chaleur nouvelle de quatre bleus ; et dans sa Promenade des Anglais3 à accélérer le tournoiement étincelant entre le ciel et la mer qui m'intéresse tant. C'est elle qui a porté Matisse dans Carnaval à Nice4 à démultiplier cet étincellement dans la foule qui longe la baie ; ou dans Tempête à Nice5 à coucher les palmiers et à éteindre chaque goutte de lumière d'une goutte de pluie. C'est elle encore qui, dans Les Mouettes6 porte Nicolas de Staël jusqu'à la sombre et tendre profondeur des ciels d'Antibes, voisins de ceux de Nice, et aux drapeaux de leurs deuils. C'est elle aussi qui porte Depardon lorsqu'il photographie la baie des Anges7, à déplacer analogiquement le scintillement des eaux sur la liquide blancheur des vagues ou la solide démultiplication des galets. Mais pour qui n'est pas artiste, cette suspension-là ne laisse place qu'à la contemplation de la baie et à la réjouissance de la beauté. Comment aller jusqu'à la chose même ? Comment tenter de faire advenir cette lumière ?N'étant ni peintre ni photographe, je me suis tournée vers la philologie. Et écoutant la leçon nietzschéenne, j'ai laissé aller les noms du paysage la baie des Anges de Nice » et, principalement, ceux d' ange » et de Nikè », cette belle origine grecque de Nice » qui veut dire victoire ». Car je cherchai un Dire de ce paysage à cette heure et dans ce bonheur. Le Disant8 de ce Dire fut effet dans Le Livre de la sagesse orientale Sorahvardî 1986 définit explicitement la lumière comme victoire ». Première correspondance. D'autre part il développe une angélologie à partir de la hiérarchie ontologique des mondes. Le monde des pures intelligences Jarabut s'y oppose au monde des phénomènes sensibles Molk. Entre les deux, le monde des âmes Malakut est le monde des anges ». Deuxième devaient être l'une et l'autre interrogées. L'œuvre de ce penseur iranien du XIIe siècle est immense et originale. Il reprend la pensée de la lumière de l'antique sagesse perse et montre tout ce que lui doivent Platon et Avicenne. Mais considérant qu'ils n'ont réussi ni l'un ni l'autre à mener cette pensée jusqu'au bout, il s'en donne la mission. Il construit ainsi une métaphysique de l'Ishrâq, c'est-à -dire une métaphysique de la lumière orientale. Le projet est d'envergure Je n'ai pas eu de prédécesseur pour cela. »Le terme d'Ishrâq ou Orient » n'est pas une métaphore. Il désigne en propre l'illumination aurorale de l'être, le moment où l'intériorité, à la fois dévoilée et dévoilante, fait que l'être commence par la prise de conscience de l'exil qu'est le séjour dans la région occidentale de l'ombre et de l'obstacle barsakh. La nostalgie de la lumière favorise alors le voyage vers l'orient ontologique. Le désir de resplendissement est en même temps initiatique et créateur de lumière. Il embrase et propage son embrasement. Une telle philosophie de la splendeur est inaccessible à la connaissance spéculative 'ilm suri limitée à l'universel abstrait. Elle réclame une connaissance intuitive 'ilm hodûri puisque l'âme, être de lumière, fait lever la lumière de l'être en s'illuminant elle-même. Cet apparaître de soi à soi est une épiphanie de la présence qui vaut pour tous les êtres de lumière de tous les mondes. Ils entrent ainsi en présence les uns les autres et dessinent l'exhaustive toile du scintillement m'a semblé alors que dans cette métaphysique orientale, où l'Orient ne désignait pas une zone géographique, mais une aurore spirituelle, je pouvais trouver l'instrument théorique susceptible de faire advenir le scintillement des eaux de la baie autrement que sur un mode esthétique. Le subtil tissage ontologique de la lumière que décrit Sorahvardî pourrait peut-être rendre compte de chaque point nodal miroitant sur les pour que cela soit possible, il me fallait inverser le sens des métaphores et ne plus faire des phénomènes, et tout particulièrement de la source de toute lumière, le soleil, une allégorie de l'intelligible. Bien au contraire, il me fallait user des idéalités comme d'un instrument de révélation du sensible, de ses lumières et de ses paysages. Il me fallait inverser le sens de la contemplation matinale des reflets sur l'eau de la baie des Anges, dans la suspension de toute autre pensée, ne serait-elle qu'une nostalgie de la lumière ?L'idée centrale de la philosophie de Sorahvardî, idée qu'il emprunte à l'Avesta, est que la source de toute lumière, de toutes les splendeurs aurorales » est la lumière de Gloire » ou Xvarnah. Cette lumière irradie éternellement. En irradiant, elle provoque l'épiphanie de tout l'être lumière de l'univers, de tous ses degrés et de tous ses modes. Sa présence effusante provoque tous les apparaître de la lumière. Elle rend présent chaque point, chaque état lumineux, d'une présence qui, en retour, la rend elle, la lumière des lumières, éternellement présente à elle-même. Telle est donc sa victoire » dominer en illuminant et non pas en obscurcissant ou en néantisant ; et parce que illuminer est toujours intensifier l'être, recevoir en retour l'hommage lui-même illuminant de son don. Mais cette victoire est une victoire survictoriale » puisqu'elle domine et illumine des lumières, c'est-à -dire des victoires par elles-mêmes. Telle est donc sa gloire», être la victoire des victoires, être la lumière des double mouvement d'irradiation épiphanisante et de retour ré-éclairant suit toute la déclinaison des lumières et opère à tous les niveaux. C'est ce qui fait le tissage complexe de cette ontologie. La chaîne suit un ordre d'émanation. Et la trame un ordre de correspondance. Ainsi la chaîne lumineuse des intelligences se forme parce que chacune d'elles intelligeant sa nécessité principielle engendre une intelligence inférieure. Et la trame lumineuse se forme lorsque chacune d'elles intelligeant sa propre essence d'une part engendre une âme, et intelligeant sa nécessaire altérité d'autre part engendre un corps. Ainsi les mondes s'engendrent-ils et se déclinent-ils dans ce scintillant croisement de victoires émanées et de retours lumineux, le monde des intelligences, le monde des âmes humaines et célestes et le monde des corps célestes ou principe ontologique sur lequel s'appuie cette déclinaison est la distinction entre les lumières pures existant pour elles-mêmes et les lumières advenantes existant pour autre chose que pour elles-mêmes. Les premières sont en soi et pour soi. Les secondes en soi et pour l'autre. C'est cette distinction qui va nous permettre de comprendre le pouvoir épiphanique des anges de la baie et le sens victorial - et non pas victorieux - de la ville de effet, l'intensité de la lumière se traduit dans sa pureté, c'est-à -dire dans son pouvoir de manifestation. La lumière est l'apparaître de l'être, c'est-à -dire à la fois la condition de l'apparaître et l'apparaître lui-même. C'est cette puissance propre de la présence à soi qui fait d'elle une révélation pure. Ce pouvoir de manifestation pure, Sorahvardî l'appelle lumière pure » mahd.La lumière advenante nûr'ârid est celle qui existe pour autre chose qu'elle-même et qui, en cela, a le pouvoir de manifester tout objet. De faire apparaître donc. Tout être en effet ne possède pas une force propre de manifestation. Tout être n'est pas apparaissant de lui-même. C'est cela le propre du corps, ne pas être présent à soi-même et donc se trouver dans l'incapacité de rayonner. L'absence à soi est ou ombre ou obscurité. C'est elle que dissipe la sollicitude de la lumière advenante puisque sa nature est d'illuminer ce qui ne peut s'illuminer. Ces deux modalités de la lumière rendent compte à la fois de la précellence de la lumière et de sa déclinaison phénoménologique. Elle se doit, en une égale nécessité, d'être non seulement l'apparaître et le faire apparaître, mais aussi d'en constituer le fondement souverain. C'est ce dernier rôle que tient la lumière pure elle est principe et origine de toute luminescence, mais elle reste indépendante de son effectuation. La lumière advenante tient l'autre rôle. Elle est celle qui donne. Elle est la lumière de ce qui est étranger à sa propre luminescence. Elle advient à lui et permet qu'il advienne en elle. Sa sollicitude transforme l'existence en la lumière pure identifie, en sa pureté, l'existence et son apparaître. La lumière advenante les réconcilie. La lumière pure est d'emblée la lumière même. La lumière advenante est plutôt l'ange. La première règne en soi et pour soi. La seconde va à l'autre, l'effleure et l'accompagne jusqu'à l'illumination de comprendrait-on que la ville au nom de victoire abrite en elle, au plus courbe de son dessin, une baie des est ce corps sensible, opaque, inapparent, ce barsakh désirant la fin de son opacité et appelant à elle la lumière de son propre apparaître. À cet appel répondent les anges de la baie, les lumières advenantes, qui l'illuminent et la révèlent à elle. Et ainsi lui donnent sa d'où vient alors le nom de victoire » ? Il vient de ce que l'appel est double. Le barsakh désire l'être, la présence, la clarté qu'il n'a pas. Et l'ange désire l'autre de la lumière qu'il est. La victoire réside là , dans cet appel des contraires, irrévocablement désignés pour le combat mais qui, paradoxalement, loin de s'anéantir, s'illuminent l'un l'autre. Car la baie de Nice ne pourrait s'élever jusqu'à l'apparaître de son être sans l'illumination angélique et les anges de la baie ne pourraient être advenants s'ils n'avaient à qui donner la présence ou la lumière. Leur dévouement ne pourrait se déployer s'ils n'avaient aucun autre à qui l' retrouvons-nous la configuration précédente. La lumière angélique appelle l'obscur non seulement pour l'éclairer mais aussi pour être elle-même en l'éclairant. Et l'obscur appelle la lumière pour être enfin présent à lui-même. Par ailleurs, cette illumination qu'il reçoit, cette intensification de son être dans la révélation de son apparaître illumine à son tour la lumière angélique. Telle est la victoire. Non pas la destruction du contraire qui ferait de Nice la victorieuse », mais sa révélation dans l'appel à sa présence qui fait d'elle la victoriale ». Tel est le sens phénoménologique de la victoire de Nice la réalisation de ce moment de grâce angélique qui révèle, à qui est assez léger ou assez distrait » pour la saisir, la présence de l' cette présence phénoménologisante des anges n'est possible que par la vocation de la baie. Le monde n'est visible que dans son appel de lumière. C'est la baie de Nice qui invite au soin angélique des lumières advenantes. Et qui désirant apparaître, trouve sa lumière unique. C'est sans doute cela être un ange de la baie déposer sa clarté sur les galets et l'écume et distraire le regard des hommes de tout autre souci. Il reste néanmoins que l'attirance de ce paysage réside avant tout dans le miroitement des eaux. Ces pointes étoilées ou croisées de lumière accrochent le regard jusqu'à le fasciner. La lecture de Sohravardî pouvait-elle faire advenir le scintillement même ? En reprenant la hiérarchie complexe des lumières, je constatai qu'elle tenait à la fois de la théorie plotinienne de l'émanation et de la théorie aristotélicienne de la production. L'émanation provient de l'effusion. La production de la connaissance de soi. Ainsi chaque lumière depuis la lumière de gloire, puis la Première émanée, puis les lumières archangéliques régentes en soi et pour soi que Sohravardî sépare en monde des Mères » et en Seigneurs des icônes », jusqu'aux lumières angéliques, advenantes en soi et pour l'autre, illuminant les corps - la baie par exemple -, chacune procède d'un mouvement d'émanation, chacune provient d'une autre. Or, ce mouvement d'émanation est lui-même indissociable d'un mouvement de connaissance puisque chacune reconnaît la supériorité de sa lumière principielle. Et cette connaissance provoque l'adoration de la lumière supérieure dont l'intensité se trouve accrue par le rayonnement aimant dont elle est l'objet. Il y a donc un effet d'aller-retour lumineux semblable au mouvement plotinien de procession et de par ailleurs, cette connaissance est aussi une connaissance de soi, de sa propre infériorité eu égard à son principe lumineux. Or, de cette prise de conscience, de sa propre imperfection naît une ombre, une opacité, qui à partir de la première ombre, celle de la Première émanée, formera de proche en proche le monde des barsakhs. Et en même temps aussi, cette même connaissance de soi, parce qu'elle est justement lucide, renforce la présence à soi et se déclare aussi tisse une toile exponentielle du croisement de tous ces mouvements. Il montre comment dès la seconde lumière archangélique, deux lumières advenantes et non pas une seule interviennent et l'illuminent celle de la lumière de Gloire et celle de la Première émanée. La quatrième lumière archangélique reçoit huit illuminations celle de la lumière de Gloire, celle de la Première émanée, les deux de la deuxième lumière archangélique et les quatre de la troisième. Ainsi de suite, indéfiniment jusqu'à l'obtention d'une toile étincelante où chaque point est un croisement lumineux de lumières. Cet entrelacement lie donc à la fois des séries lumineuses, des retours réciproques, des parts d'ombre, des sans doute cela que l'on appelle scintiller ». Ce jeu miroitant qui passe d'une échelle de lumière à l'autre, qui lâche ses ombres, qui se reprend en faisceau illuminé, qui émane et convertit, qui adore et se tourne, qui s'éteint et s'allume, qui aime et qui, victorialement, domine. Dans cette vision éblouissante, tout repère s'évanouit ; seul demeure le sentiment d'une totalité qui impressionne notre regard sous ses éclats. Car c'est l'être tout entier qui se trouve réparti selon les divisions du lumineux et de l'obscur, de l'amour et de la domination, de la puissance inhérente à la domination exercée sur ce qui est inférieur, et de la docilité inhérente à l'amour éprouvé à l'égard de ce qui est supérieur. » Sohravardî, 1986, livre II, § 157, p. 144 sq. Sans doute est-ce cela qui nous ravit quand nous contemplons, tôt le matin, les premiers rayons de lumière de la baie des Anges. Sans doute est-ce pourquoi nous sommes fascinés, si ce sont les anges qui attachent notre regard au scintillement ontologique de la ne s'y méprenne pas. Cette invitation philosophique à contempler ce paysage est avant tout poétique au sens que lui donne Heidegger. Être poète en temps de détresse, c'est ... être attentif à la trace des dieux enfuis. Voilà pourquoi, au temps de la nuit du monde, le poète dit le sacré. » Heidegger, 1962, p. 222.Il m'a semblé en écho à cette injonction que nous devions à Nice, nous aussi, être attentifs à la trace des anges enfuis ; et dans cet appel, non pas du religieux mais du sacré, laisser au paysage son plein pouvoir d'apparaître dans cette lumière qu'il a en propre et qui doit être un moment de révérence à l'être la suspension - l'épokè - ou la distraction bergsonienne n'y suffisent pas. Elles s'arrêtent à la contemplation alors qu'il faut à cette beauté un dire pour qu'advienne la trace de ce qui s'est enfui. Qui des mortels est capable de déceler une telle trace ? » s'interroge Heidegger ibid., p. 222. Le Disant, c'est-à -dire celui des mortels qui s'expose au risque de la langue et qui, d'un souffle » ibid., p. 259, dit plus. Ce Dire n'est pas le dire ordinaire des hommes. Ce souffle n'est pas le souffle pour rien » ibid., p. 259 des hommes ordinaires. Ce Dire est un chant car chanter est être reçu dans le sillage de l'inouï » ibid., p. 259. À l'évidence pour nous le Disant de ce Dire fut Sohravardî, seul capable depuis ce XIIe siècle perse de rappeler jusqu'à nous le frôlement des anges tôt le matin dans la baie et de nous donner, quelques instants, la présence d'un paysage rendu à lui-même dans sa profondeur ontologique, et dans son apparaître... si vite dissipé.
LaCiotat, La Baie des Anges. 4,89 · 38 commentaires · La Ciotat, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France. Partager. Enregistrer. Afficher toutes les photos. Photos. Équipements. Commentaires. Emplacement. chargement Vérifier la disponibilité. Logement entier : appartement en résidence ⸱ Chez Jonathan. 2 voyageurs · · Studio · · 1 lit · · 1 salle de bain; Chaque réservation comprend
Voici les logements répondant partiellement à votre recherche. Vos vacances à La ciotatNon loin des calanques de Marseille, La Ciotat possède son propre port de plaisance, de belles plages et se trouve à proximité de sites naturels de toute beauté. A La Ciotat, des stages sont possibles pour pratiquer la voile et faire de la plongée, vous pourrez également effectuer des excursions à la découverte des calanques. Le soir, vous pourrez vous promener à La Ciotat et profiter de sa vie animée avec ses nombreux restaurants. Riche d’un patrimoine qui s’est diversifié au fil des siècles, La Ciotat vous propose une belle balade dans son centre ville. L’architecture présente différents styles propres aux constructions de la fin du quinzième siècle jusqu’au tout début du vingtième siècle. Les chapelles anciennes, les places ou encore l’Eden Théâtre font partie des édifices à ne pas manquer pendant vos vacances à La Ciotat. Coté ambiance les événements et festivals ne manqueront pas durant vos vacances à La Ciotat, les loisirs aussi puisque la ville propose les activités suivantes Plongée, voile, pêche, ballades en mer/visites de calanques, bateau, kayak et plus encore. Coté hébergement, résidences de tourisme, campings, meublés de tourisme ou locations saisonnières sauront vous accueillir chaleureusement pour des vacances à la Ciotat en toute décontraction. Location Vacances Express compte 709 offres de vacances à La ciotat vendus chez 6 marchands partenaires tels que Lastminute, Locasun ou Camping-and-co. Top locations vacances sur La ciotatDécouvrez sur La ciotat 695 locations en mobil home, 695 locations avec piscine et 695 logements avec laverie automatique, parmi lequel le Camping La Baie des Anges. Que faire à La ciotat ?A proximité de La ciotat voici les points d'intérêts Église Sainte-Roseline, Église Saint-Jean-Baptiste et Chapelle Saint-André. Côté supermarchés vous pouvez aller au HYPER CASINO, au aldi ou à l'Intermarché. En ce qui concerne les restaurants, vous vous régalerez au Sur Les Quais, au McDonald's ou au Santa Maria. Pour sortir vous pouvez vous rendre au Café français, au Bar du XX Siécle ou au Delphin. Prix moyens et promotions à La ciotatLa location la moins chère sur La ciotat sur la saison s'élève à 154€ pour 7 nuits en arrivant le 15 Octobre. Les réductions accordées vont jusqu'à 25% sur le prix de votre appartement. Quand partir en location à La ciotat ? En juillet, il faut compter en moyenne 715 € pour une semaine à La ciotat. Le séjour le moins cher est à 283 €. Un hébergement sur cette destination en juillet est en moyenne à 709 € pour 7 nuits. Le séjour le moins cher est à 339 €. Choisissez votre location vacances à La ciotat parmi 8 appartements, maisons, camping et club de vacances à La ciotat parmi les marchands suivants Camping-and-co et les plus grands sites de locations de vacances.
Dominantla mer Méditerranée et niché dans une forêt de pins et d'oliviers centenaires de 10 ha, le camping-village 4 étoiles La Baie des Anges profite d'installations récentes et confortables. Vous trouverez sur place une foule d' activités familiales : aquafun, tennis, beach-volley, club enfants, bar-restaurant
Accueil •Ajouter une définition •Dictionnaire •CODYCROSS •Contact •Anagramme sur la baie des anges — Solutions pour Mots fléchés et mots croisés Recherche - Solution Recherche - Définition © 2018-2019 Politique des cookies.
Nuface à la lumière Il arrive parfois que je sollicite à un modèle vivant de partager avec moi son expérience dans ce domaine très spécial qu’est la nudité artistique. Une telle requête se fonde essentiellement sur trois critères. En premier lieu, elle doit répondre à cette interrogation : pourquoi souhaiter réaliser tel ou tel type
Please verify you are a human Access to this page has been denied because we believe you are using automation tools to browse the website. This may happen as a result of the following Javascript is disabled or blocked by an extension ad blockers for example Your browser does not support cookies Please make sure that Javascript and cookies are enabled on your browser and that you are not blocking them from loading. Reference ID 1c8f88cd-1f6a-11ed-ad75-46474d4c434d
. 148 300 398 8 272 165 60 455
belle sur la baie des anges 4 lettres