Synopsis En 1916, Bill, ouvrier dans une fonderie, sa petite amie Abby et sa soeur Linda quittent Chicago pour faire les moissons au Texas. Voyant là l'opportunité de sortir de la misère, Bill pousse Abby à céder aux avances d'un riche fermier, qu'ils savent atteint d'une maladie incurable. Mais Abby finit par tomber amoureuse du fermier, ce qui déjoue les plans de Bill...Ce film est une oeuvre poétique, métaphore du paradis perdu où s'entremêlent les passions et la nature humaine.
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SynopsisAvisBande-annonceArticles et vidéosCastingTitre original Days of HeavenAnnée de production 1978Pays Etats-Unis Genre Film - Chronique Durée 95 min. Synopsis En 1916. A la suite d'une violente altercation avec un contremaître de la fonderie où il travaille, Bill quitte Chicago pour le Texas, emmenant avec lui sa petite soeur, Linda, et son amie, Abby. Arrivés à destination à l'époque des moissons, ils se font embaucher chez un jeune et riche propriétaire en quête de main d'oeuvre agricole L'avis de Téléstar Admirablement photographié, ce mélodrame rural exalte les grands espaces et évoque, avec un scrupuleux souci documentaire, l'irruption du machinisme dans l'agriculture au début du XXe siècle. Une oeuvre magnifique, empreinte de lyrisme et de nostalgie Bande-annonce Vous regardez Les moissons du ciel. Votre bande-annonce démarrera dans quelques secondes. Articles et vidéos sur Les moissons du ciel 7Cinéma Le 31/07/2017 à 18h04 PHOTOS - Le comédien et dramaturge Sam Shepard, devenu très célèbre grâce notamment à L'étoffe... Casting de Les moissons du ciel Acteurs et actricesRobert J. WilkeLe contremaître de la fermeJackie ShultisL'amie de LindaDoug KershawLe violonisteRichard LibertiniLe Monsieur Loyal du cirque volantRéalisateurScénario
Lesmoissons du ciel, un film de Terrence Malick | Synopsis : En 1916, Bill, ouvrier dans une fonderie, sa petite amie Abby et sa soeur Linda quittent Chicago pour faire les
Deuxième très bon film de Terrence Malick, qui pose sa caméra, après le couple Kit et Holly de La balade sauvage, sur un trio un peu inédit, un frère Richard Gere, à qui Malick donne son premier vrai rôle, sa jeune soeur Linda Manz, et la girlfriend du frère Brooke Adams. Je ne nomme pas les personnages pour une raison, je crois, de fond, et qui ne m'est apparue qu'avec ce second film Malick n'a pas besoin de prénoms, d'identifier ses personnages, parce que ce qu'il veut mettre en scène, ce ne sont pas tellement des individus, des âmes, des sujets, mais plutôt "des gens". Je ne serai pas loin de soutenir ça vigoureusement en effet ce que Malick retient et veut faire passer à travers ses films, c'est de l'indéfini à prendre au sens le plus cru, le plus simple et le plus immédiat, c'est-à-dire au sens de l'article indéfini, et là je crois qu'on n'est pas loin de Deleuze quand il parle "d'un" homme. Les personnages de Malick, dans ces Moissons du ciel, ne sont pas individualisés, ils sont inscrits dans un champ de forces, et, définis comme un certain quanta de forces eux-mêmes, jouent un drame ou une tragédie comme pourraient jouer des pions ou plutôt si l'on veut conserver l'analogie avec les forces, des mouvements, des trajectoires. Je crois d'ailleurs ça demanderait un examen plus poussé que jamais dans Les moissons du ciel les personnages ne sont appelés par leur prénom ils sont "des" gens, ils sont les pièces "d'une" histoire. Autre argument allant en ce sens, c'est la voix off de la jeune soeur, qui scande les différentes péripéties du film, mais de manière lointaine, innocente, jouant presque le rôle d'une raison, d'un Logos universel on avait la même chose, d'ailleurs, dans La balade sauvage c'est Holly qui racontait l'arrière-plan des aventures qu'elle était en train de vivre, mais comme de manière extérieure, comme innocente par rapport aux événements. Et cette sorte d'innocence enfantine, c'est aussi une manière de ne rien montrer que de l'indéfini ; une sorte de voix-off par-delà bien et mal qui ruine toute tentative de position individuelle, identitaire, personnelle. Bref, un petit peu du film, quand même qu'est-ce qu'on voit alors dans cette sorte de champ généralisé de forces, sans noms, sans identités ? Et bien, on voit de l'ambition, de la passion mais le singulier est déjà une erreur il s'agit des passions humaines, de leurs chocs, de leurs irruption. Et il s'agit de l'ambition du frère, sorte de Barry Lyndon sorti deux trois années avant auquel Malick fait subir l'inflexion suivante le frère ne vise pas la jeune femme d'un vieux riche sur le point de rendre l'âme, mais demande à sa petite amie de s'acoquiner avec un riche fermier mais jeune, malade sur le point de mourir, afin, là, c'est commun, de récupérer le fric et la gonzesse à la fin. Sauf que ça ne tourne évidemment pas comme il veut, puisque non seulement le riche fermier ne crève pas vite, mais il va d'autant mieux qu'il se marie avec la fille, qui vient petit à petit à l'aimer. De plus, pour continuer dans la descente aux enfers, le fermier s'aperçoit que les officiels frère et soeur sont officieusement bien davantage... Bref ça tourne mal, et même carrément mal à la fin, à la manière d'une vraie tragédie réussie. C'est pour ça j'y reviens que les personnages ne sont que des pions c'est qu'il y a entre eux, donc, qui ne sont que des forces, et le destin général sorte de supra-force, un lien d'homogénéité et de nécessité Malick ne laisse à la liberté qu'une place infime, tout juste à même de fictionner le peuple et illusionner le spectateur. Autre thème présent dans le film, comme d'ailleurs aussi dans La balade sauvage, c'est le thème de l'exil exil texan, puisqu'à chaque fois, c'est au Texas ou à partir du Texas que ça se passe ces pions, ces groupements de force, dévient, glissent, sont fondamentalement des exilés et on n'est pas loin de l'Exil, celui de Moïse, d'ailleurs, avec aussi, dans le film, ce je ne sais plus combientième fléau des sauterelles qui est mis en images dans une scène assez merveilleuse de beauté. Bref, comme Kit et Holly où la parenté avec un exil dans le désert n'est pas loin non plus, les trois persos des Moissons du ciel sont en exil, livrés au déplacement nécessaire et quasi destinal d'eux-mêmes, avec l'horizon toujours reporté, toujours ruiné, de s'arrêter quelque part le frère promet à un moment de se poser à Chicago, une fois que tout serait fini... mais ça finit pas comme ça.... Les trois personnages sont des forces nomades, comme les sauterelles, d'ailleurs. Mais tout de même, ça se vérifie l'insistance de Malick, tout au long du film, sur le côté animal, avec une série discontinue de plans sur toutes sortes d'animaux, sans que rien n'y paraisse, appuie sérieusement l'hypothèse d'une sorte de monde-fatalité, de monde-destin comme les animaux, les hommes sont un pan de fatum, jouets de dieux dans le cadre d'une tragédie grecque. Je n'insisterai pas beaucoup sur le côté art total de Malick qui se vérifie dans ce deuxième film mais les ciels et les champs qu'on moissonne sont des peintures image parfaite, esthétisme très réussi, et puis toujours cette musique classique, bien entendu et ici, surtout, Le carnaval des animaux de Saint-Saëns des animaux ! qui arrive à porter l'image... Y'a pas à dire, Malick, c'est très beau. Tout ça, encore une fois, baigné dans une voix-off de l'enfant-destin, dans un texte quasiment divin, éthéré. Ces Moissons du ciel sont encore une ballade, avec deux l bien entendu. Les acteurs, cela dit, sont très bons, comme dans le premier, magnifiés par la caméra. Du très lourd, 17/20, chapeau Terrence !